La Fédération vietnamienne du commerce et de l'industrie (VCCI) vient d'envoyer au ministère des Finances un document contenant des commentaires sur le projet de décret réglementant la gestion fiscale des activités commerciales sur les plateformes de commerce électronique et les plateformes numériques des ménages et des entreprises individuelles.

Notamment, le VCCI a proposé de reporter de 3 mois la collecte de la taxe sur les ventes en ligne.

Le projet devrait entrer en vigueur à partir du 1er avril 2025. Selon le VCCI, d'après les commentaires des entreprises, la date d'entrée en vigueur est relativement urgente (il reste moins de 2 mois), alors que le document est encore au stade de projet, les entreprises ont besoin de temps pour construire des systèmes informatiques, des ressources humaines et de la propagande pour les vendeurs.

Par conséquent, pour aider les entreprises à avoir le temps de préparer les systèmes technologiques, les ressources humaines et de guider les vendeurs, le VCCI a proposé de reporter la date d'application du règlement au 1er juillet 2025, soit 3 mois plus tard que le projet.

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La VCCI propose au ministère des Finances de reporter de trois mois la perception de la taxe sur les ventes en ligne. Photo : Trong Dat

VCCI estime que la collecte des impôts est nécessaire, mais il est nécessaire de développer une méthode de collecte des impôts qui garantit la minimisation des procédures administratives et des charges de conformité pour les entreprises et les particuliers.

Parallèlement, avec la participation de nombreux sujets à la nouvelle méthode, les réglementations doivent également définir clairement les responsabilités et les obligations des parties pour servir de base juridique à la mise en œuvre.

De plus, le projet de loi n'autorise pas les particuliers exerçant des activités sur des plateformes de commerce électronique à payer leurs impôts selon la méthode du forfait. « Il est possible que l'organisme de rédaction suppose que toutes les entreprises de commerce électronique utilisent des logiciels et peuvent extraire rapidement des données sur leurs revenus, ce qui permet d'appliquer la méthode de déclaration », a déclaré le VCCI.

Cependant, cette unité a estimé que la réglementation ci-dessus ne s'applique pas aux personnes qui débutent dans l'entreprenariat ou qui ont une petite entreprise. En raison de leur faible capital, ces personnes n'achètent pas de logiciels d'aide à l'entreprise et auront des difficultés à effectuer la déclaration ci-dessus.

Par conséquent, le VCCI recommande que l'agence de rédaction envisage une modification dans le sens de permettre la déclaration selon l'impôt forfaitaire applicable aux personnes physiques ayant un nombre de commandes inférieur au seuil (les informations sur le nombre de commandes peuvent être extraites via les unités d'expédition).

En outre, le projet de loi oblige les personnes exerçant des activités sur des plateformes de commerce électronique à déclarer leurs dépenses professionnelles. Selon la VCCI, cette mesure est inutile, car l'impôt est calculé sur le chiffre d'affaires.

En outre, l’obligation de déclarer en détail le coût du capital, les coûts de main-d’œuvre, l’électricité, l’eau, le transport et la publicité représentera un lourd fardeau pour les particuliers.

Le VCCI est également en désaccord avec la réglementation selon laquelle les plateformes de commerce électronique sont responsables du transfert des documents de déduction aux autorités fiscales.

Selon les réflexions des entreprises, cette réglementation n'est pas appropriée. En effet, les établissements ont déclaré en détail et intégralement le montant de l'impôt retenu chaque mois à l'administration fiscale, et celle-ci dispose d'informations complètes sur le contribuable et le montant de l'impôt à payer.

Par conséquent, le VCCI estime que le transfert obligatoire de données relatives aux bons de déduction fiscale en grandes quantités (des millions de bons par an) augmentera les coûts pour les entreprises.

En outre, le projet stipule que le revenu imposable est le montant total d’argent provenant de la vente de biens et de services que la plateforme de commerce électronique collecte auprès de l’acheteur.

Selon la VCCI, cette réglementation implique que le revenu du vendeur correspond au montant total payé par l'acheteur. Cette interprétation est inappropriée, car chaque transaction effectuée via la plateforme inclut de nombreux produits/services, tels que les produits/services du vendeur, les services d'expédition, les services de plateforme, les services de paiement, etc. Ainsi, le montant payé par l'acheteur pour la transaction correspond au montant total payé pour les services susmentionnés, et non pas uniquement au vendeur.

Par conséquent, pour garantir le caractère raisonnable, le VCCI propose que l'agence de rédaction modifie le texte de manière à ce que le revenu imposable soit le montant d'argent que la plateforme de commerce électronique s'attend à payer à l'entreprise individuelle.

Le ministère de l'Industrie et du Commerce a proposé une nouvelle réglementation pour encadrer des millions de vendeurs en ligne . Il vient de proposer l'élaboration d'une loi sur le commerce électronique, soulignant la nécessité de renforcer la gestion, la supervision et le contrôle des acteurs des transactions. Les vendeurs doivent fournir leur nom, leur numéro d'identification fiscale et leur code d'identification fiscale.