Les chercheurs soulignent que la santé mentale et les relations ont un impact significatif sur la réussite ou la richesse d’une personne.
Des professeurs de l'Université de Harvard (États-Unis) ont mené une étude sur 70 ans, avec la participation de 268 étudiants de Harvard et de 456 personnes des bidonvilles âgées de 19 à 90 ans pour décoder le « Mystère d'une vie heureuse ».
Le professeur Robert Waldinger, principal observateur et rapporteur de cette étude, a pu identifier, à partir des données recueillies, les facteurs qui influencent fortement la réussite et la richesse d'une personne.
Stabilité de la santé mentale
Des chercheurs de l’Université Harvard ont développé « 10 indicateurs de réussite dans la vie », dont un lié à la santé mentale qui montre que les personnes ayant moins de stress psychologique ont plus de chances de réussir.
Lorsqu'on parle de santé, il faut toujours inclure deux aspects : la santé mentale et la santé physique. Se concentrer sur un seul aspect ne contribue pas à la santé. De nombreux jeunes ont souvent un mode de vie malsain, veillant souvent tard, ce qui entraîne une dégradation rapide de leur santé physique. La santé mentale est également affectée par la pression et le stress accumulés.
L'histoire du retrait de la légende américaine de la gymnastique Simone Biles en plein milieu des Jeux olympiques de Tokyo 2020 a surpris plus d'un. Expliquant sa décision, Biles a expliqué que pendant la compétition, elle était plongée dans un état de stress extrême, de panique et que tout son corps tremblait. « Il est temps pour moi de me concentrer sur ma santé mentale », a déclaré l'athlète américaine.
Biles n'est pas le seul athlète à souffrir de graves problèmes de santé mentale qui l'empêchent de donner le meilleur de lui-même. Selon le psychologue Toni Martos, « l'esprit est comme un muscle, il faut aussi l'entraîner ».
Enfance heureuse
Une étude de Harvard montre que la richesse à l'âge adulte et le bonheur à la retraite sont étroitement liés aux expériences de l'enfance. Les chercheurs citent les données suivantes :
Les personnes qui entretenaient de bonnes relations avec leurs frères et sœurs lorsqu’elles étaient jeunes avaient un salaire annuel moyen supérieur de 51 000 $ à celui de celles qui n’avaient aucun lien avec leurs frères et sœurs.
Les personnes ayant eu une enfance heureuse gagnent en moyenne 66 000 $ de plus que celles ayant eu une enfance malheureuse.
Les personnes qui sont aimées par leur mère gagnent en moyenne 87 000 $ de plus que celles qui ne le sont pas.
De plus, si la relation avec sa mère est mauvaise, une personne risque de développer la maladie d'Alzheimer en vieillissant. Les enfants pris en charge par leur père seront moins anxieux et profiteront davantage de la vie en grandissant.
Cela démontre l'influence de la famille et des expériences de l'enfance sur la carrière future. Une enfance heureuse et un environnement propice à l'épanouissement des enfants contribuent à leur réussite.
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Un indicateur important de l’influence sur le succès, comme le montre l’étude de Harvard, est celui des relations émotionnelles telles que l’amour et l’amitié.
Les notes du professeur Robert Waldinger soulignent également que les expériences de l'enfance ne sont pas absolues. Même si l'on souffre enfant, on peut vivre une vie épanouie si l'on trouve « l'amour » en grandissant. Waldinger cite l'exemple d'Adam Newman (nom modifié), ancien étudiant de Harvard.
Newman est né dans une famille de la classe moyenne. Il a eu une enfance malheureuse et a subi des violences psychologiques de la part de ses parents. Intelligent et performant à l'école, Newman souffrait néanmoins d'une santé mentale et physique précaire, avait tendance à être conservateur et avait peu d'amis proches.
Le tournant de sa vie s'est produit lorsque Newman a épousé son amour de jeunesse. Leur mariage harmonieux l'a transformé, lui permettant d'apprendre à bien travailler avec ses collègues et de perfectionner ses compétences en leadership, ce qui lui a permis d'obtenir un poste à la NASA. Newman a constamment adapté son comportement dans les relations sociales. Même lorsque sa fille était turbulente, il ne lui imposait pas les règles de sa mère.
Kim Linh
Source : https://giadinh.suckhoedoisong.vn/nghien-cuu-dh-harvard-chi-ra-3-yeu-to-khong-ngo-quyet-dinh-thanh-cong-cua-mot-nguoi-khong-phai-tai-nang-hay-cham-chi-172250217144116957.htm
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