Le ministre de la Défense Gallant a affirmé qu'Israël avait toujours des solutions pour faire face à tous les types d'armes iraniennes, après que Téhéran a lancé un missile hypersonique.
« J'ai entendu l'ennemi se vanter des armes qu'il développe », a déclaré le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, le 6 juin, lors d'une visite au commandement nord de Tsahal. « Pour chaque arme de ce type, nous disposons toujours de meilleures contre-mesures, tant défensives qu'offensives », a-t-il ajouté.
M. Gallant a affirmé que l'armée israélienne est capable de protéger le peuple israélien et de « porter un coup fatal à l'ennemi s'il lance une guerre contre nous ».
Le missile hypersonique iranien Fattah lors de la cérémonie de dévoilement le 6 juin. Photo : AP
Les commentaires de Gallant interviennent après que l'Iran a dévoilé le missile hypersonique Fattah, qui a une portée de 1 400 km et peut atteindre une vitesse maximale de Mach 14 (14 fois la vitesse du son, soit l'équivalent de 15 000 km/h). Les médias iraniens ont rapporté que le missile Fattah peut pénétrer les systèmes de défense antimissile balistique américains et israéliens, y compris Iron Dome.
Les armes hypersoniques, notamment les missiles et les véhicules planeurs, peuvent voler à des vitesses d'au moins Mach 5. Elles sont souvent décrites comme des armes « invisibles » en raison de leurs vitesses de vol très élevées et de leur capacité à manœuvrer le long de trajectoires complexes, ce qui leur permet d'échapper à la plupart des systèmes de défense antimissile actuels.
Le commandement nord de Tsahal a organisé le 6 juin deux exercices distincts au niveau des divisions, dont un scénario de frappes stratégiques de l'armée de l'air en profondeur sur le territoire ennemi dans une guerre totale, ainsi que des simulations d'attaques et de défenses navales.
Ces exercices s'inscrivent dans un contexte de tensions accrues dans la région concernant le programme nucléaire iranien. Téhéran a intensifié ses programmes nucléaire et balistique depuis que les États-Unis se sont retirés unilatéralement de l'accord nucléaire de 2018 et ont réimposé des sanctions.
Israël craint que les négociations visant à relancer l’accord ne légitiment le programme nucléaire iranien, et les responsables israéliens ont mis en garde contre le risque d’un conflit régional majeur sur cette question.
Nguyen Tien (selon Israel Times )
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