Le 6 décembre, Yonhap a cité une annonce du ministère sud-coréen de la Défense indiquant que les trois commandants militaires ont été suspendus et transférés, dont le lieutenant-général Lee Jin Woo, chef du commandement de la défense de la capitale ; le lieutenant-général Kwak Jong Keun, chef du commandement des forces spéciales de l'armée ; et le lieutenant-général Yeo In Hyung, chef de l'agence de contre-espionnage.
La décision de suspension intervient dans un contexte de critiques de l'opinion publique sud-coréenne concernant le rôle de l'armée dans la mise en œuvre de la loi martiale, ainsi que d'inquiétudes de l'opposition quant à la possibilité d'une répétition de ce scénario.
Le ministre sud-coréen de la Défense par intérim, Kim Seon-ho, lors d'une conférence de presse le 6 décembre. (Photo : Yonhap)
En plus des trois commandants suspendus, les procureurs militaires sud-coréens demandent une interdiction de sortie pour 10 officiers militaires impliqués dans la déclaration de la loi martiale, selon le ministère sud-coréen de la Défense.
Le même jour, selon le ministre sud-coréen de la Défense par intérim Kim Seon-ho, l'agence et l'armée ont affirmé qu'elles n'appliqueraient aucun nouvel ordre de loi martiale lors d'une conférence de presse urgente à Séoul.
Avant sa suspension, le commandant des opérations spéciales Kwak Jong-geun avait déclaré qu'il refuserait de mettre en œuvre tout nouvel ordre de loi martiale.
Le matin du 6 décembre, des députés de l'opposition sud-coréenne ont annoncé de manière inattendue la possibilité de déclarer un nouvel état de guerre, après que le Centre militaire coréen pour les droits de l'homme (CMHR) en ait parlé. Le communiqué précisait également que de nombreuses unités militaires avaient reçu l'ordre de se préparer à une situation d'urgence.
Yonhap a cité sa propre source affirmant qu'aucun ordre spécial n'avait été donné aux unités militaires sud-coréennes pour se préparer au combat.
Le 6 décembre également, la police et les procureurs sud-coréens ont formé des équipes d'enquête distinctes pour traiter les allégations liées à la brève déclaration de la loi martiale par le président sud-coréen Yoon Suk-yeol cette semaine.
La police a déclaré avoir mis en place un groupe de travail d'environ 120 personnes pour enquêter sur quatre plaintes contre Yoon Suk-yeol et d'autres personnes pour rébellion et abus de pouvoir liés à la déclaration de Yoon puis à la levée de la loi martiale dans la nuit du 3 décembre.
Les procureurs ont également mis en place une unité d'enquête spéciale dirigée par Park Se-hyun, procureur en chef du Bureau du procureur général de Séoul, pour traiter les plaintes similaires.
Source : https://vtcnews.vn/han-quoc-dinh-chi-3-tuong-linh-lien-quan-lenh-thiet-quan-luat-ar911908.html
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