Selon un récent rapport du Jerusalem Post , un responsable de la sécurité israélienne a confirmé que les trois agences de renseignement les plus importantes d'Israël - dont Aman, Shin Bet et Mossad - n'étaient pas au courant des préparatifs du Hamas pour l'attaque en Israël en octobre, un événement qui est devenu le jour le plus sanglant des 75 ans d'histoire de l'État juif.
Des sources sécuritaires israéliennes estiment que les dirigeants du Hamas, Mohammed Deif et Yahya Sinwar, ont réussi à échanger secrètement des informations malgré la surveillance des services de renseignements israéliens. Selon ces informations, le Hamas aurait méticuleusement préparé l'attaque du 7 octobre, un haut responsable sécuritaire israélien qualifiant ce processus de « tromperie parfaite ».
Le chef du Hamas, Yahya Sinwar
Un responsable de la sécurité israélienne a expliqué les tactiques employées par les commandants militaires du Hamas pour transmettre des messages. « Il est possible que des détails confidentiels, des instructions et des attitudes générales soient transmis lors de conversations directes ou par d'autres moyens… », a-t-il déclaré.
Rétrospectivement, les services de renseignement israéliens n'étaient pas au courant. Aman, le Shin Bet et le Mossad non plus. Personne n'a enquêté. S'ils avaient su, un plan différent aurait été mis en place pour empêcher une escalade soudaine avec Gaza. S'ils avaient su, ils n'auraient pas laissé la frontière sans défense, et il n'y aurait pas eu une réponse aussi élémentaire, terrestre ou aérienne », a déclaré le responsable.
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Selon certaines informations, lors de l'opération « Fruits tropicaux » en 2018, les Forces de défense israéliennes (FDI) ont installé des dispositifs d'écoute dans les bastions du Hamas à Gaza. Le Hamas a découvert ces systèmes dans la ville de Khan Younis. Certains de ces systèmes sont restés dans la zone et ont été bombardés, mais d'autres sont tombés aux mains du Hamas, qui, peut-être avec l'aide de l'Iran, a pu déchiffrer les méthodes utilisées par l'armée israélienne.
« L'échec de l'opération a laissé Tsahal aveugle à bien des égards. Nous avons manqué d'initiative et de compréhension de la situation dans son ensemble. Rétrospectivement, cet échec semble stratégique. Alors que Tsahal pensait avoir une vision claire, il n'a perçu que de faibles signaux qu'il a eu du mal à comprendre », a déclaré un responsable de la sécurité israélienne.
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