La Gan est le nom français de l'ancienne terre de Binh Thanh. Ce fut un lieu de paix et de prospérité pendant un temps. On la compare à une Hoi An miniature. Sur le rivage, bateaux et navires s'animent de commerce, et sous la mer, poissons et crevettes abondent. Après un siècle, la terre de La Gan n'est plus aussi prospère qu'avant, mais le cap de La Gan offre toujours un ciel bleu et des nuages blancs, un paysage poétique et charmant, au bord des vagues immenses de l'océan.
Nous avons entrepris le voyage jusqu'au cap La Gan, à la recherche de cette histoire ancienne, par une journée ensoleillée et venteuse de début avril. Notre première destination était une petite baie où, pendant la saison sèche, les bateaux de pêcheurs de localités comme Lien Huong et Phuoc The viennent se reposer après de longues journées de pêche. Au matin, le paysage est d'une beauté exceptionnelle. Des bateaux de toutes sortes sont amarrés au quai, et des paniers colorés contribuent à l'ambiance animée et animée. Au loin, les éoliennes en rotation contribuent à l'atmosphère chatoyante et magique.
Plus loin se trouve la maison communale de Binh An, lieu de culte du dieu tutélaire du village et classée monument architectural et artistique national. Avec sa forme de « phénix buvant de l'eau », adossée à la dune de sable et face à la mer, la maison communale de Binh An est considérée comme une grande et belle maison communale, typique du style architectural et artistique populaire de Binh Thuan .
La maison communale compte onze toits reliés entre eux et forme un vaste complexe, chaque structure ayant une fonction distincte, situé sur une superficie de 1 400 m², entouré d'épais murs de pierre. Les toits de la maison communale sont reliés entre eux : la maison communale principale, la maison communale centrale, le lieu de culte principal, les pavillons gauche et droit, la porte à trois entrées, le lieu de culte des ancêtres et le sanctuaire dédié aux soldats à travers les âges. Après des siècles, la maison communale de Binh An conserve ses caractéristiques uniques et est une destination touristique prisée des visiteurs du monde entier.
Au-delà de la maison communale de Binh An, de l'autre côté d'une petite dune de sable, se trouve le mausolée de Nam Hai. Tout comme la maison communale de Binh An, le mausolée de Nam Hai à Binh Thanh est un complexe architectural unique que peu d'endroits possèdent. Chaque année, le mausolée de Nam Hai organise une représentation de « ho ba trao » (un chant de bateau) lors d'une cérémonie de pêche très spéciale et culturellement riche. Le mausolée a été construit sous le règne du roi Minh Mang entre 1820 et 1840. Le terrain de Thuy tu son trieu, ce qui signifie que l'eau coule pour converger vers les dunes de sable ondulantes qui l'entourent de part et d'autre, dans la direction sud-est-nord-ouest, sur une magnifique plage.
Ayant traversé de nombreux événements historiques, le mausolée conserve encore aujourd'hui de nombreuses valeurs culturelles et les habitants de Binh Thanh ont une chanson folklorique par cœur :
Calendrier de juin pour adorer le Seigneur
Celui qui va quelque part rate et revient.
À environ 300 mètres du tombeau de Nam Hai se trouve Gieng Liet. C'est une petite plage rocheuse, bordée d'un puits d'eau douce. On l'appelle Gieng Liet car la région regorge de poissons à l'huile, une spécialité de la mer de Tuy Phong. On y trouve de nombreuses variétés de poissons, mais le plus délicieux reste le poisson à l'huile. Sa chair est délicieuse, parfumée, sucrée et grasse. Il existe deux façons de préparer ce poisson spécial : grillé ou en soupe. À côté d'une vaste étendue de sable blanc, se mêle le vert clair de l'herbe. En cette saison, l'herbe se sépare et vole abondamment sur les dunes, créant un paysage paisible et apaisant. L'herbe est celle de l'enfance et évoque aussi le romantisme d'un premier amour. En regardant l'herbe sur le sable, on peut apercevoir le clapotis des vagues sur le rivage, un sentiment de mélancolie et d'excitation mêlé à l'âme.
Juste après l'impressionnante pelouse se trouve la plage de Thuong Chanh, que les habitants appellent aussi la plage extérieure. Son nom remonte à l'époque coloniale française, car les Français y avaient établi un poste de contrôle et percevaient des taxes auprès des commerçants, notamment des bateaux de commerce le long de la mer Nord-Sud. Thuong Chanh est une jolie petite plage, bordée de pinèdes verdoyantes, avec de douces vagues et une eau bleue claire, idéale pour la baignade et les pique-niques. Loin de la zone touristique de Binh Thanh et des zones résidentielles, elle reste sauvage et tranquille.
Après avoir dépassé la plage de Thuong Chanh, en escaladant les bancs de sable rocheux et déchiquetés, nous atteindrons la plage de Dong Chung. Ce petit détroit offre un paysage magnifique. Autrefois, cette zone était réputée pour ses barracudas, notamment ceux aux parfums intenses, dont certains pesaient plus d'un kilo. La plage de Dong Chung présente un paysage assez similaire à celui de Hang à Phu Quy, car elle n'a pas été exploitée par le tourisme et est donc restée très sauvage.
Comme nous l'avons vu, la route menant au cap La Gan est sauvage et n'a pas été touchée par l'activité humaine. Tout est resté intact. Il y a encore des noms à la fois étranges et familiers, anciens et familiers. Au cap La Gan, on trouve encore Hon O, Hon Yen, Hon Tai et Cape Cay, qui ont tous créé un La Gan au charme étrange.
Au loin, le vent soufflant sur le cap La Gan devenait plus fort, chaque vague s'écrasant contre le rivage rocheux, créant une écume blanche. Les bateaux de pêche au calmar semblaient sur le point de chavirer, mais les pêcheurs demeuraient inébranlables à chaque rafale. Au lever du soleil, le cap La Gan devenait plus beau aux yeux de ceux qui le contemplaient. Peut-être qu'un jour prochain, la route vers le cap La Gan sera aussi belle que celle vers Mui Ne et Hon Rom.
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