Une vidéo , probablement prise par des soldats russes, montre une attaque ukrainienne à la bombe à fragmentation qui a dispersé un assaut de soldats russes à bord de chars (Vidéo : Telegram/@Russianocontext).
La vidéo de sept minutes de l'attaque manquée a été initialement publiée sur la chaîne Telegram « Russia No Context ». La légende indique que la vidéo a été filmée dans une forêt enneigée à Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine.
La vidéo montre le soldat filmant avec ses camarades, à bord de trois chars, avançant à travers une forêt de pins sur un chemin de terre. L'attaque a probablement eu lieu au lever ou au crépuscule.
Alors que les troupes russes avançaient, une arme à sous-munitions ukrainienne a explosé près du char de tête. David Axe, journaliste à Forbes, a déclaré qu'il s'agissait probablement d'une munition conventionnelle améliorée à double usage de fabrication américaine, également connue sous le nom de DPICM.
Un obus DPICM de 155 mm disperse 88 sous-munitions de la taille d'une grenade dans un rayon de 90 m. Une étude de l'armée américaine de 1983 a conclu que les DPICM étaient quatre fois plus efficaces que les obus d'artillerie à ogive unique lorsqu'ils étaient tirés sur un peloton de véhicules de combat ennemis.
Obus d'artillerie et de roquettes, y compris des armes à sous-munitions, à Toretsk, en Ukraine, en décembre 2022 (Photo : Getty).
L'effet est évident dans la vidéo ci-dessus, selon Forbes . Les sous-munitions ont percé les arbres et ont forcé le soldat qui filmait et ses camarades à sauter du toit du char. Plusieurs personnes ont été blessées et le groupe a dû s'abriter dans les buissons enneigés.
« Les choses ne se sont pas déroulées comme prévu », a déclaré un soldat.
« Nous sommes divisés », gémit un autre.
Dans les dernières minutes de la vidéo, les soldats battent en retraite sous les tirs. Le soldat qui filme la vidéo semble frustré, car il ne sait pas qui tire ni où il vise.
Bien que les bombes à fragmentation soient interdites dans la plupart des pays, la Russie et l’Ukraine ont toutes deux utilisé cette arme controversée dans les combats depuis février 2022.
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