L’assassinat d’un candidat à la présidence n’est pas une nouveauté dans les campagnes électorales passées.
L'ancien président Donald Trump saignait de l'oreille après une tentative d'assassinat le 13 juillet. Photo : Reuters
En 1912, l'ancien président américain Teddy Roosevelt fut blessé par balle à la poitrine lors d'un discours de campagne à Milwaukee. Après avoir été touché, il porta la main à sa poitrine et en sortit un discours de 50 pages percé de deux larges trous. Il attribua sa survie à cela. Il termina son discours avec une balle logée dans le corps.
Un incident bien plus grave s'est produit le 6 juin 1968, lorsque le candidat démocrate à la présidence Robert F. Kennedy a été abattu de plusieurs balles à Los Angeles. Le tireur a été capturé et Kennedy a été déclaré mort le lendemain.
Des présidents modernes ont survécu à des tentatives d'assassinat, potentielles ou planifiées, y compris Trump. En 2017, les services secrets ont déjoué un projet d'attentat contre Trump, issu d'une branche de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), lors du sommet de l'ASEAN de 2017 aux Philippines.
Bien qu'il n'existe aucune règle concernant l'assassinat d'un candidat à la présidence, il existe des directives générales concernant le décès d'un candidat. La Brookings Institution explique que cela dépend du moment où le candidat décède ou devient incapable de se présenter aux élections.
Si aucune élection primaire n'a encore eu lieu, un parti peut être amené à reporter les élections pour permettre à un nouveau groupe de candidats d'entrer en lice. Si un parti a choisi son candidat final, mais que celui-ci ne peut se présenter, il devra en choisir un nouveau. Le Comité national républicain et le Comité national démocrate ont chacun leurs propres méthodes de sélection.
Ngoc Anh (selon The Hill)
Source : https://www.congluan.vn/bau-cu-my-2024-dieu-gi-se-xay-ra-neu-mot-ung-vien-bi-sat-hai-post303421.html
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