Appel des candidats sélectionnés pour rejoindre l'administration Trump 2.0

Donald Trump reviendra à la Maison Blanche en janvier 2025 pour un second mandat. Le président élu a rapidement choisi les personnalités qui assumeront des rôles clés dans sa nouvelle administration.

Légende de la photo — M. Donald Trump lors d'un meeting de campagne à Pittsburgh, en Pennsylvanie, le 4 novembre 2024. Photo : Getty Images/TTXVN

Quelques jours seulement après sa victoire éclatante aux élections du 5 novembre, Trump a fait appel à plusieurs conseillers et alliés politiques pour occuper divers postes au sein de sa nouvelle administration. Il a chargé Howard Lutnick, un ami de longue date, de nommer les responsables chargés de mettre en œuvre son programme. Les premières nominations de Trump concernent également des portefeuilles clés, comme l'immigration, que les Républicains ont placé au cœur de leur campagne de réélection de 2024. Voici quelques-uns des points forts qu'il a identifiés jusqu'à présent : Susie Wiles, cheffe de cabinet de la Maison-Blanche .

Wiles est conseillère principale de la campagne de Trump pour 2024 et un membre de confiance de son équipe. Largement considérée comme l'artisane de son retour politique, cette femme de 67 ans a travaillé sur la campagne de l'ancien président Ronald Reagan en 1980. Wiles possède également une expérience de la politique floridienne. Elle a aidé Ron DeSantis à remporter sa première élection au poste de gouverneur avant d'aider Trump à le vaincre lors des primaires républicaines de 2024. « Susie Wiles vient de m'aider à remporter l'une des plus grandes victoires politiques de l'histoire américaine. Elle est dure, intelligente, créative et largement admirée et respectée. Elle continuera à travailler sans relâche pour "rendre sa grandeur à l'Amérique" », a déclaré Trump le 7 novembre en annonçant sa nomination comme directrice de cabinet à la Maison Blanche. Amy Koch, stratège républicaine, a déclaré que Wiles était également fidèle au président élu, ce qu'il recherche dans ses choix de cabinet. Tom Homan, le « tsar des frontières » qui contrôle l'immigration

Trump a qualifié Homan, 62 ans, de « tsar des frontières » dans une publication sur Truth Social publiée le soir du 10 novembre. « Personne n'est plus compétent que Homan pour contrôler et surveiller nos frontières », a déclaré le président élu. Il a également précisé que Homan – qui a servi sous sa première administration comme directeur de l'Immigration and Customs Enforcement (ICE) – serait chargé de toutes les expulsions d'étrangers en situation irrégulière. Trump a promis de mener la plus grande opération d'expulsion de l'histoire des États-Unis, une promesse qui a suscité un vif intérêt auprès des défenseurs des droits des immigrés et des demandeurs d'asile. Homan a souligné que cette opération massive serait humaine. Lors d'une conférence à Washington en juillet, Homan s'est également déclaré prêt à mener la plus grande opération d'expulsion jamais connue par le pays. M. Homan a été largement critiqué pour avoir défendu la politique de tolérance zéro de M. Trump, qui a conduit à la séparation de milliers de parents et d'enfants demandeurs d'asile à la frontière. Elise Stefanik, ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies

Trump a choisi la députée de New York, Elise Stefanik, 40 ans, comme ambassadrice auprès des Nations Unies pour son second mandat. Stefanik prendra ses fonctions à l'ONU à un moment où l'inquiétude grandit quant à la position de l'administration Trump sur le conflit ukrainien, et où l'escalade de la guerre israélienne à Gaza et au Liban alimente les craintes d'une instabilité plus large au Moyen-Orient. Al Jazeera a déclaré que Stefanik était pro-israélienne. Cela provoquerait des conflits aux Nations Unies et mettrait certainement à l'épreuve les relations des États-Unis avec leurs partenaires internationaux. Dans un message publié sur Truth Social, Trump a déclaré que Stefanik serait une « ambassadrice formidable auprès des Nations Unies, apportant la paix par la force et des politiques de sécurité nationale qui placent l'Amérique au premier plan ». Stephen Miller, chef de cabinet adjoint chargé des politiques

Bien que Trump n'ait pas officiellement annoncé la nomination de Miller, le vice-président élu J.D. Vance semble l'avoir confirmée dans une publication sur X. « C'est un autre excellent choix du président élu », a déclaré Vance à propos de la nomination de Miller. Miller, 39 ans, est le conseiller intransigeant de Trump en matière d'immigration et a contribué à l'élaboration de certaines de ses politiques les plus marquantes durant son premier mandat.

Un ancien conseiller de l'ancien vice-président américain Mike Pence a déjà décrit le recours par l'administration Trump aux mesures de santé publique pour fermer la frontière sud des États-Unis avec le Mexique pendant la pandémie de COVID-19 comme une démonstration de force de Stephen Miller. Miller a soutenu l'engagement de M. Trump de procéder à des expulsions massives d'ici 2024. S'exprimant lors d'un rassemblement de Trump à New York le mois dernier, M. Miller a déclaré : « L'Amérique est aux Américains et uniquement aux Américains. » Mike Waltz, conseiller à la sécurité nationale

Plusieurs médias ont rapporté que M. Trump avait choisi le député de Floride Mike Waltz comme conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche. Ce poste est chargé d'informer le président sur les questions de sécurité importantes et d'assurer la coordination avec diverses agences. M. Waltz, 50 ans, ancien Béret vert, siège au Congrès depuis 2019. M. Waltz est un fervent défenseur d'un durcissement de la position américaine envers la Chine. Il a joué un rôle majeur dans le parrainage de projets de loi visant à réduire la dépendance des États-Unis aux minerais d'origine chinoise. M. Waltz, proche de M. Trump, a également exprimé son soutien à l'aide américaine à l'Ukraine et a plaidé pour un contrôle renforcé des fonds publics alloués aux efforts de défense de Kiev. Lee Zeldin, directeur de l'Agence de protection de l'environnement (EPA)

M. Trump a annoncé que l'ancien député de New York, Lee Zeldin, serait son choix pour diriger l'Agence de protection de l'environnement (EPA). M. Zeldin n'a aucune expérience en environnement, mais est un fervent partisan du président élu. Âgé de 44 ans, cet ancien député de New York s'est engagé à soutenir le projet de M. Trump visant à déréglementer l'exploration énergétique et à alléger les formalités administratives. Dans un message publié sur X, M. Zeldin s'est dit « honoré » d'accepter ce poste. M. Zeldin a déclaré au New York Post qu'à la tête de l'EPA, il œuvrerait à restaurer la domination des États-Unis sur le marché énergétique, à relancer l'industrie automobile pour relancer l'emploi américain et à alléger les formalités administratives qui freinent l'activité des travailleurs américains. M. Trump s'est engagé à garantir une déréglementation juste et rapide afin de permettre aux États-Unis de croître de manière saine et structurée.