Les zones frontalières sont toujours propices à la criminalité, qui peut en profiter pour commettre des crimes ou inciter les frontaliers à commettre des actes illégaux. En tant que force principale, la police des communes frontalières de la province a travaillé en étroite collaboration avec les forces opérationnelles pour déployer simultanément de nombreuses solutions, contribuant ainsi au maintien de la sécurité et de la sûreté dans les zones frontalières.

Le district de Binh Lieu est bordé par la Chine sur plus de 43 km. La population de la région est principalement composée de minorités ethniques, disposant de connaissances juridiques limitées et exposée à des activités criminelles potentiellement complexes telles que l'achat et la vente d'êtres humains, l'entrée et la sortie illégales de personnes sur le territoire, le transport et le commerce de pétards…
Selon le capitaine Do Quang Hung, chef adjoint de la police de la commune de Hoanh Mo, depuis la pandémie de Covid-19, l'économie est devenue plus difficile, les gens ont profité des maisons proches de la frontière, du manque de sécurité et de contrôle de l'ordre, et ont profité des sentiers et des ouvertures pour introduire illégalement des marchandises, principalement des produits agricoles et des pétards.
M. Bui Xuan Chieu, secrétaire de la cellule du Parti et chef du village de Na Sa, commune de Hoanh Mo (district de Binh Lieu), a déclaré : Na Sa est un village frontalier, exposé au risque d'être exploité par des personnes qui font entrer et sortir illégalement du pays, et font traverser la frontière à des femmes et des enfants. Auparavant, faute de compréhension, des cas présentant des signes précurseurs ont été signalés, mais aucun acte criminel n'a été commis. Cependant, aujourd'hui, les habitants sont très conscients de ne pas enfreindre la loi. Ce résultat est également dû au gouvernement et aux forces de l'ordre, en particulier la police communale et les gardes-frontières, qui surveillent régulièrement la situation afin de prévenir rapidement et d'empêcher toute infraction dans le village. Ainsi, les habitants comprennent et respectent bien la loi pour s'installer, produire et développer une économie de plus en plus prospère.
La sensibilisation et la compréhension de la population constituent une solution essentielle et d'une importance capitale, car elles ont un impact direct sur la sécurité et l'ordre, notamment pour les frontaliers. C'est pourquoi la police communale a renforcé et diversifié ses mesures de propagande ; sensibilisé les minorités ethniques des zones frontalières aux méthodes, ruses et comportements des criminels, notamment ceux qui risquent d'être exploités ; mobilisé la population pour qu'elle ne participe ni ne contribue à des actes illégaux, notamment l'organisation d'entrées et de sorties illégales, la contrebande, la fraude commerciale, le vol de biens, le commerce, le transport et le stockage illégaux de pétards… Il est également important de se tenir prêt à signaler aux autorités toute apparition de malfaiteurs dans les zones résidentielles afin d'informer les forces de sécurité et les gardes-frontières, et d'intervenir rapidement en cas de signes de criminalité ou d'infraction à la loi.

Le major Phùng Phúc Khương, chef de la police communale de Quảng Sơn, district de Hải Hà, a déclaré : « Nous combinons la propagande lors des réunions de village, par l'intermédiaire de personnes prestigieuses, et envoyons des policiers communaux qui connaissent la région et la langue dans chaque foyer pour faire de la propagande dans la langue des minorités ethniques. Avec les minorités ethniques, les policiers qui parlent couramment la langue et peuvent converser avec elles dans leur langue ethnique créeront une proximité, renforceront la confiance, de sorte qu'elles seront disposées à écouter et à partager. Ce n'est qu'alors que la propagande, la diffusion et l'éducation juridique de la population seront véritablement efficaces. »
En plus du travail de propagande, pour faire de chaque citoyen un repère vivant dans la zone frontalière, pour assurer la sécurité et l'ordre dans la zone frontalière, la police des communes frontalières coordonne également étroitement avec les forces de garde-frontières pour promouvoir le travail professionnel ; augmenter les patrouilles et le contrôle des lignes frontalières, des repères, des sentiers et des ouvertures ; lutter contre toutes sortes de crimes ; contribuer à la protection de la souveraineté territoriale et de la sécurité des frontières nationales.
Source
Comment (0)