En effet, grâce aux nombreux efforts déployés par les organisations, les autorités locales et la communauté, la prévention et la lutte contre la violence domestique ont connu des changements significatifs. Les statistiques locales montrent que le nombre de cas de violence domestique est passé de plus de 4 000 en 2022 à près de 2 330 en 2024. Plus de 70 % des cas de violence domestique ont fait l'objet d'une prise en charge ou d'un suivi psychologique au sein de la communauté. Les activités de conseil et d'éducation sur la prévention et la lutte contre la violence domestique ont retenu l'attention des organismes centraux et locaux.
L'Union des femmes vietnamiennes a notamment créé et maintenu près de 800 espaces de conseil et d'éducation prénuptiaux, contribuant ainsi à l'acquisition de connaissances et de compétences de base sur le mariage, la gestion émotionnelle, la résolution des conflits et la prévention et le contrôle des violences conjugales. En 2024, Hô-Chi-Minh-Ville a créé 1 729 groupes de conseil en prévention et contrôle des violences conjugales. Cependant, la violence conjugale reste complexe. Selon le Département de la culture populaire, de la famille et des bibliothèques du ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme , bien que le nombre de cas de violences conjugales ait diminué, il n'a pas diminué de manière significative.
Selon la Cour populaire suprême , le Vietnam compte en moyenne chaque année plus de 100 000 cas graves de violences conjugales ayant entraîné un divorce ou une rupture familiale. Selon les statistiques, sur deux ans (du 1er juillet 2023 au 31 avril 2025), le nombre total d'affaires de violences conjugales portées devant les tribunaux populaires, tous niveaux confondus, s'élève à 405 418.
Il est à noter que jusqu’à 341 692 divorces découlaient de causes liées à la violence domestique, telles que des coups, des abus ou d’autres comportements tels que la dépendance des conjoints à la drogue, à l’alcool, aux jeux d’argent ou aux liaisons, ce qui représente jusqu’à 92,7 % des cas de divorce.
Cela montre que la violence domestique non seulement cause des dommages physiques et mentaux, mais pousse également de nombreuses familles à l’effondrement, ce qui reflète clairement la gravité de la violence domestique et l’urgence de continuer à mettre en place des mesures plus fortes pour prévenir, gérer et combattre la violence domestique.
À ce propos, M. Khuat Van Quy, directeur adjoint du Département de la culture populaire, de la famille et des bibliothèques, a également admis que la prévention et la lutte contre la violence domestique avaient permis d'obtenir des résultats importants, mais que celle-ci demeurait un problème douloureux, caché et difficile à détecter. Le taux de traitement n'était pas encore à la hauteur de la situation réelle.
Certaines localités n'ont pas été proactives et n'ont pas investi suffisamment dans la propagande. Par conséquent, dans le contexte d'une société de plus en plus développée, les médias doivent continuer à affirmer leur rôle clé en matière d'égalité des sexes ; non seulement en transmettant des informations, mais aussi en créant une influence positive, en mobilisant, en changeant les perceptions et en encourageant l'action au sein de la communauté.
Selon M. Khuat Van Quy, la communication doit utiliser des formes et des méthodes multiples pour élargir la portée, adaptées à chaque groupe cible. Il est nécessaire de combiner efficacement les médias de masse tels que la presse écrite, la télévision et la radio avec les plateformes de réseaux sociaux comme Facebook, TikTok, YouTube et Zalo, ainsi que de nouveaux supports comme les podcasts et les courts métrages vidéo, afin de diffuser rapidement le message sur l'égalité des sexes, en particulier auprès des jeunes et des travailleurs.
Parallèlement, il est nécessaire de renforcer la communication théâtrale par le biais de pièces de théâtre, de sketches, de concours et de séminaires liés à la vie associative locale. Il est nécessaire d'exploiter les plateformes numériques pour créer et diffuser des contenus de communication vivants, accessibles et hautement interactifs ; parallèlement, d'appliquer les technologies d'analyse de données pour évaluer l'efficacité et adapter les contenus aux tendances, aux comportements et à la réception de chaque groupe cible.
Il est notamment nécessaire d'accroître l'accès des jeunes, un groupe vulnérable face à l'environnement social et un acteur important de la prévention des violences conjugales. Grâce à des campagnes de communication numérique créatives, proches et concrètes, les jeunes peuvent devenir des acteurs de la diffusion de messages positifs, de l'identification proactive, de la prévention et du soutien aux victimes de violence, contribuant ainsi à la formation d'une nouvelle génération sensibilisée aux valeurs familiales et à l'égalité des sexes.
Cependant, Khuat Van Quy, directrice adjointe du Département de la culture populaire, de la famille et des bibliothèques, a également souligné que, dans le processus de traitement et de communication sur la violence domestique, il est nécessaire de se concentrer sur la protection de l'identité des victimes, en évitant de causer du tort ou de la discrimination. Il faut veiller à ce que le contenu de la propagande soit objectif et humain, contribuant ainsi à renforcer la confiance de la communauté dans la lutte contre la violence domestique.
Source : https://cand.com.vn/doi-song/bao-luc-gia-dinh-van-nhuc-nhoi-i773776/
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