Une usine Châteraise
Le journal Yomiuri Shimbun a rapporté le 17 juin la situation d'un groupe de travailleurs vietnamiens qui ont signé des contrats avec Chateraise et ont obtenu des visas de travail au Japon.
Ces travailleurs vietnamiens auraient donc dû être embauchés dès février dans la nouvelle usine de l'entreprise, dans la préfecture de Yamanashi. Cependant, l'ouverture de l'usine a été reportée, les obligeant à attendre en moyenne deux mois et demi sans recevoir aucune indemnité.
Après que la presse japonaise a rapporté la nouvelle, les représentants de Chateraise ont déclaré qu'ils leur trouveraient du travail à partir du 19 juin et leur verseraient des indemnités début juillet.
Selon l'agence de presse Kyodo, certains travailleurs du groupe touché ont commencé à travailler.
Chateraise a reconnu avoir causé des désagréments et des inquiétudes aux travailleurs étrangers par le passé. L'entreprise s'est engagée à éviter que de telles situations ne se reproduisent.
Les travailleurs vietnamiens mentionnés sont venus au Japon avec des visas délivrés à des travailleurs possédant des compétences spécifiques, dans le cadre d'un mécanisme établi par le gouvernement de Tokyo en 2019 pour attirer davantage de travailleurs étrangers à travailler dans le pays.
Au total, 12 professions sont couvertes par ce visa, notamment la construction, les soins infirmiers et la fabrication de produits alimentaires et de boissons.
Selon Kyodo, environ 200 000 travailleurs étrangers travaillent actuellement au Japon avec ce type de visa.
Source : https://thanhnien.vn/88-lao-dong-viet-phai-cho-viec-ma-khong-huong-luong-o-nhat-suot-hon-2-thang-185240617145129642.htm
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