L’objectif de toute université participant à des classements est d’améliorer la qualité de la formation, de la recherche scientifique et de promouvoir l’intégration avec l’éducation mondiale.
L'Organisation vietnamienne de classement des universités vient d'annoncer les résultats du classement 2025 (VNUR-2025). Six universités du top 100 du VNUR-2025 maintiennent leur position par rapport à 2024, l'Université nationale de Hanoï et l'Université nationale de Hô-Chi-Minh-Ville conservant les deux premières places. Onze universités de médecine figurent au total dans ce top 100.
Si l'on examine le nombre d'universités figurant dans le top 100 du VNUR-2025, réparties par région économique, on constate peu de changements par rapport à 2024. Plus précisément, les établissements les mieux classés sont principalement concentrés dans le delta du fleuve Rouge et le Sud-Est. Du point de vue des groupes de formation, le nombre d'établissements des groupes figurant dans le top 100 du VNUR-2025 n'a pas beaucoup évolué par rapport à 2024. Les universités multidisciplinaires ont légèrement diminué, mais dominent toujours avec un taux de 46 %.
Les écoles publiques représentent toujours la majorité du top 100 avec un taux de 84 %, en légère hausse par rapport à 2024. Le reste est constitué d'écoles privées. En termes d'âge, de nombreuses écoles du groupe le mieux classé en 2025 ont été créées il y a plus de 50 ans, avec une moyenne d'âge de 48,5 ans, tandis que l'âge moyen des écoles du groupe intermédiaire est de 39 ans. Dans le groupe inférieur, le nombre d'écoles de moins de 30 ans représente une proportion significative, avec une moyenne d'âge de 27 ans. En particulier, certaines écoles, jeunes mais ayant atteint des positions élevées, comme l'Université Phenikaa, bien que créée seulement en 2018, occupait la 45e place du classement VNUR-2025.
Le classement est établi selon un ensemble de normes et de critères, composé de six normes et de dix-huit critères sélectionnés, reflétant de manière exhaustive les missions fondamentales des établissements d'enseignement supérieur, telles que la formation, la recherche scientifique et le service à la communauté. Le VNUR classe les universités en collectant et en traitant des données selon six normes (critères), dont dix-huit indicateurs clés, calibrés pour créer la comparaison la plus complète et la plus équilibrée. Ces six critères incluent la qualité reconnue, l'enseignement, la publication d'articles scientifiques, les activités et inventions scientifiques et technologiques, la qualité des apprenants et les infrastructures.
Selon le Dr Le Viet Khuyen, vice-président de l'Association des universités et collèges vietnamiens, le classement VNUR-2025 repose sur une analyse de 237 établissements d'enseignement supérieur à l'échelle nationale, dont 198 disposent de données suffisantes pour établir le classement. Ainsi, près de 40 établissements d'enseignement supérieur n'y ont pas encore participé. Bien que la participation soit volontaire, elle relève également de la responsabilité sociale des établissements, car les classements reflètent la qualité de la formation et de la recherche, un élément essentiel du suivi de la société et des apprenants. En particulier, en période d'intégration, la participation aux classements internationaux ouvre également des perspectives de coopération internationale et attire des enseignants et des étudiants talentueux.
Par conséquent, la Stratégie de développement de l’éducation à l’horizon 2030, avec une vision à l’horizon 2045, fixe l’objectif selon lequel, d’ici 2030, au moins 5 universités seront classées parmi les 500 meilleures universités du monde et 5 universités figureront parmi les 200 meilleures universités d’Asie.
Selon le Dr Le Dong Phuong, expert en éducation universitaire (Institut vietnamien des sciences de l'éducation), ce n'est pas une tâche simple, car il existe actuellement de nombreux classements universitaires prestigieux dans le monde, chacun ayant ses propres objectifs, critères et normes. Il arrive donc qu'une université soit classée dans un classement mais pas dans un autre, et qu'aucun classement ne soit reconnu comme une « norme » ou ne reflète parfaitement la qualité des établissements d'enseignement universitaire. Par conséquent, les classements ne sont que relatifs et servent, dans une certaine mesure, d'outil de comparaison.
Cet expert a également souligné que l'un des principaux obstacles rencontrés par les établissements d'enseignement supérieur vietnamiens pour participer aux classements internationaux est le financement. Nombre d'établissements souhaitent progresser et se faire un nom dans les classements internationaux, mais ne disposent pas des ressources nécessaires pour payer les frais de participation. Cela limite leurs chances de se positionner sur la scène internationale de l'éducation. De plus, le système de données vietnamien manque actuellement d'uniformité ou est incompatible avec de nombreux indicateurs et normes des classements internationaux, ce qui complique le respect des exigences et oblige les établissements à se préparer soigneusement avant de s'inscrire.
Source : https://daidoanket.vn/xep-hang-dai-hoc-viet-nam-kho-van-phai-lam-10298330.html
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