M. Minh Lien, ancien propriétaire d'une boutique de mode rue Hiep Binh, à Thu Duc, à Hô-Chi-Minh-Ville, a déclaré qu'il louait auparavant les locaux pour 25 millions de VND par mois, mais qu'en raison de la mauvaise performance de ses affaires, il devait souvent compenser les pertes. « Considérant que je ne pouvais plus continuer, j'ai dû rendre les locaux. J'ai ensuite loué une maison dans une ruelle pour vendre en ligne. Même si cela ne rapportait pas beaucoup, c'était moins stressant qu'avant », a-t-il ajouté.
Selon le journaliste du journal Nguoi Lao Dong , la vague de retours de locaux à Hô-Chi-Minh-Ville dure depuis le début de l'année, mais ne montre aucun signe de fin. Elle s'est même propagée du centre du 1er arrondissement aux rues animées des 3e et 5e arrondissements, de Go Vap et de Thu Duc. Il convient de noter que, malgré la stagnation des loyers, rares sont les propriétaires qui sont prêts à baisser les loyers comme pendant la pandémie de COVID-19.
Un espace vide sur la rue Hiep Binh, ville de Thu Duc.
M. Son, 62 ans, propriétaire de locaux à Thu Duc, a expliqué que les maisons qu'il loue sont toutes très bon marché, voire inférieures aux prix habituels, et qu'il ne peut donc pas baisser davantage. « Si ces maisons ne sont pas louées, c'est parce qu'elles n'ont pas trouvé de clients. Le prix que je propose est déjà assez bas, je ne peux donc pas le baisser davantage. Si je veux le baisser davantage, je dois signer un contrat d'au moins 4 à 5 ans avec une majoration de 10 % après la première année. Sinon, je m'arrêterai là, et lorsque le marché se stabilisera, il y aura des clients. J'ai également une rangée de maisons à louer, avec un revenu mensuel stable, donc je ne suis pas pressé », a déclaré M. Son.
Selon l'avocat Nguyen Tan Phong, membre permanent de l'Association vietnamienne des courtiers immobiliers, la plupart des locaux locatifs sont actuellement hypothéqués par le propriétaire. Par conséquent, une baisse du prix aura des conséquences sur de nombreux aspects. « Pour les investisseurs financiers, louer ou non n'est pas une question cruciale, mais une baisse du loyer aura des répercussions sur le prix global des locaux, la valorisation des actifs et d'autres aspects », a expliqué M. Phong.
M. Nguyen Tat Thinh, fondateur de la société par actions Housezy, a déclaré que la plupart des locaux vacants dans le centre-ville de Hô-Chi-Minh-Ville ou sur les grands axes routiers appartiennent souvent à des personnes disposant de moyens financiers importants. « Ces personnes préfèrent les laisser vacants plutôt que de baisser le loyer, car une baisse importante affecterait le niveau général et il serait difficile d'augmenter les loyers futurs dans le quartier. De plus, la location de locaux n'est parfois pas leur activité principale, mais seulement une source de revenus secondaire », a ajouté M. Thinh.
M. Kien, directeur général adjoint de la société par actions Wowhome Investment and Development, a analysé quatre raisons principales pour lesquelles de nombreux locaux sont vacants, mais que les propriétaires refusent toujours de baisser les loyers. Premièrement, 80 % des locaux vacants du centre de Hô-Chi-Minh-Ville appartiennent à l'État, ce qui rend leur réduction très difficile. Deuxièmement, la multitude d'agences proposant des locaux, les propriétaires se sentent perdus dans une masse d'informations et peinent à prendre une décision. Troisièmement, les propriétaires de ces locaux, qui possèdent généralement cinq à sept logements, acceptent de subir des pertes pendant quelques mois, pensant pouvoir louer plus cher l'année prochaine, lorsque la reprise économique se fera sentir. Enfin, si le prix est réduit pour attirer des locataires, il sera très difficile de l'augmenter ultérieurement pour atteindre le prix souhaité.
Source : https://nld.com.vn/kinh-te/vi-sao-gia-mat-bang-cho-thue-khong-giam-20231113212245867.htm
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