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Pourquoi les entreprises vietnamiennes sont-elles toujours « assoiffées » de capitaux dans le processus de mise en œuvre et d’exploitation des accords de libre-échange ?

Báo Công thươngBáo Công thương04/12/2024

L’adhésion aux accords de libre-échange ouvre de grandes opportunités, mais le secteur bancaire doit former des experts en accords de libre-échange pour aider les entreprises vietnamiennes à utiliser efficacement ces accords.


La participation à des accords de libre-échange (ALE) tels que le CPTPP, l'EVFTA et l'UKVFTA offrira au Vietnam de formidables opportunités de renforcement de la coopération économique , de suppression des barrières tarifaires et de facilitation des échanges commerciaux. Cependant, outre ces opportunités, les ALE présentent également de nombreux défis, notamment dans le secteur financier. La concurrence avec les institutions financières internationales, l'augmentation du taux de participation étrangère dans les institutions financières vietnamiennes et la nécessité d'améliorer la qualité des ressources humaines financières sont des enjeux importants à relever.

Afin de promouvoir l'intégration financière dans le contexte des accords de libre-échange de nouvelle génération, le Vietnam doit constituer une main-d'œuvre possédant une solide connaissance des accords de libre-échange, en assurant une coordination étroite entre les organismes de gestion, les collectivités locales et les entreprises pour former des experts en accords de libre-échange dans le secteur financier. Parallèlement, il est nécessaire de mettre en place des politiques préférentielles pour attirer des ressources humaines de qualité, afin d'accroître la compétitivité des institutions financières vietnamiennes face aux institutions financières internationales dans le processus d'intégration.

Le journal Cong Thuong a eu une discussion avec le Dr Nguyen Quoc Hung, secrétaire général de l'Association bancaire du Vietnam, sur le rôle de la formation des ressources humaines pour comprendre l'ALE afin que les banques puissent aider les entreprises à tirer parti de l'ALE.

TS. Nguyễn Quốc Hùng, Tổng Thư ký Hiệp hội Ngân hàng Việt Nam
Dr. Nguyen Quoc Hung - Secrétaire général de l'Association des banques du Vietnam

Ces derniers temps, le secteur bancaire a accompagné les entreprises vietnamiennes avec de nombreux programmes attractifs. Concernant le soutien aux entreprises bénéficiant des accords de libre-échange, pouvez-vous nous indiquer quels sont précisément les programmes mis en place par le secteur bancaire ? À l'heure actuelle, quel pourcentage environ de l'encours total de la dette du secteur bancaire représente l'encours total des crédits des entreprises exportatrices ou bénéficiant des accords de libre-échange ?

Le secteur de l'import-export est considéré comme l'une des principales priorités de l'économie. Il a notamment bénéficié de nombreuses politiques préférentielles, notamment des mesures de soutien des taux d'intérêt et d'autres mécanismes. Cependant, malgré ces nombreuses mesures de soutien, le crédit accordé à ce secteur n'a pas encore répondu aux attentes, notamment pour les entreprises de la zone de libre-échange.

Selon les statistiques, l'encours de crédit des entreprises d'import-export de la zone de libre-échange n'atteint qu'environ 300 000 milliards de dôngs, soit une proportion très faible, de l'ordre de 2,05 à 2,1 % par rapport à l'encours total de crédit de l'ensemble de l'économie. Ce niveau est très limité et ne répond pas aux besoins et aux attentes de développement des entreprises exportatrices, notamment lorsqu'elles jouent un rôle important dans la promotion de la croissance économique et l'attraction de devises.

Le secteur bancaire a mis en œuvre de nombreuses solutions pour soutenir les entreprises exportatrices, telles que les prêts garantis par des crédits, les garanties sur matières premières ou les lettres de crédit (ELC), au lieu d'exiger des garanties. Ces politiques visent à créer les meilleures conditions pour l'accès au capital des entreprises, en particulier des entreprises exportatrices réputées. Cependant, leur efficacité réelle reste limitée pour de nombreuses raisons, tant du côté des banques que des entreprises.

Cela nécessite des solutions plus fortes et plus synchrones pour promouvoir le crédit au secteur de l’import-export, contribuant ainsi à augmenter le chiffre d’affaires à l’exportation et à améliorer la balance commerciale du pays.

Comment évaluez-vous l’accès au capital et au crédit des petites et moyennes entreprises pour profiter des accords de libre-échange ?

On peut affirmer que le capital joue un rôle essentiel dans la production et les activités commerciales. Pour les entreprises, en particulier les PME et les entreprises exportatrices, l'accès au capital pour le développement est une priorité absolue. C'est pourquoi le secteur bancaire a mis en place de nombreuses politiques préférentielles pour soutenir les entreprises, notamment des mécanismes de prêts à faible taux d'intérêt et d'autres programmes de soutien. Par exemple, les entreprises d'import-export peuvent désormais accéder au capital à un taux d'intérêt d'environ 3,7 %, un taux très attractif. Cependant, malgré ces politiques préférentielles, de nombreuses entreprises ont encore des difficultés à accéder au crédit.

La question est de savoir pourquoi, malgré des taux d'intérêt aussi bas, les entreprises n'ont pas accès aux capitaux. Cela s'explique en partie par les exigences de garantie et la réputation de l'entreprise, notamment pour les entreprises d'import-export. En revanche, les entreprises exportatrices peuvent hypothéquer leurs contrats d'exportation ou leurs documents de transport, ce qui facilite leur accès aux capitaux si elles coopèrent avec des banques réputées. Cependant, de nombreuses entreprises ne peuvent toujours pas emprunter de capitaux, malgré les opportunités qui se présentent.

Un problème clé à résoudre est le manque de compréhension et d'information sur les opportunités offertes par les accords de libre-échange (ALE) et les marchés internationaux. Les entreprises ne maîtrisent pas suffisamment les exigences des marchés d'exportation, telles que la qualité des produits, la compétitivité des prix et la réglementation fiscale, ce qui les empêche de satisfaire aux exigences des banques en matière de prêts. De plus, le manque d'information sur les marchés cibles nuit également à leur compétitivité.

Malgré les efforts déployés par le secteur bancaire pour réduire les taux d'intérêt et soutenir les entreprises, la croissance de l'encours de crédit aux PME reste très lente, quasiment nulle, voire en légère baisse par rapport à l'année précédente. Cela montre que, malgré la volonté des banques de prêter à des taux d'intérêt bas, l'accès aux capitaux demeure difficile.

Par conséquent, pour favoriser la croissance des entreprises, notamment celles d'import-export, il est nécessaire que le secteur bancaire, mais aussi les ministères et secteurs concernés, se coordonnent plus étroitement et soutiennent les entreprises dans l'accès aux opportunités offertes par les accords de libre-échange. Il est notamment nécessaire de renforcer la communication et la formation afin que les entreprises comprennent mieux les mécanismes et les politiques, et puissent ainsi tirer pleinement parti des opportunités d'exportation. Le gouvernement doit également envisager de réorganiser les services de soutien aux petites et moyennes entreprises, tels que les fonds de garantie, afin d'aider les petites entreprises à tirer pleinement parti des opportunités offertes par les accords de libre-échange et de contribuer ainsi au développement économique à venir.

Selon vous, quelle est la principale raison derrière le problème des entreprises vietnamiennes qui peinent à accéder au capital et au crédit en profitant des accords de libre-échange du Vietnam ?

Tout d'abord, il faut convenir que pour investir dans un produit, il est essentiel de bien le comprendre. Par exemple, si vous travaillez comme comptable dans une banque, vous devez comprendre vos clients et les produits qu'ils vendent afin de pouvoir les suivre et leur accorder des prêts de manière appropriée. Ce problème n'est pas nouveau, il existe depuis longtemps. Je crois que les banques ont aujourd'hui profondément évolué, notamment grâce à la transformation numérique. Le secteur bancaire a connu un développement important dans de nombreux pays du monde , notamment grâce à l'application des technologies.

La transformation numérique du secteur bancaire actuel offre une expérience utilisateur très pratique et permet de gérer et d'identifier les besoins de consommation des clients, leur offrant ainsi un meilleur service. Cependant, la formation, tant pour le personnel bancaire que pour les entreprises, constitue un enjeu majeur. Le personnel bancaire a besoin non seulement d'une formation approfondie en matière de crédit, mais aussi de comprendre les accords de libre-échange et les réglementations internationales pour pouvoir accompagner les entreprises.

Outre la formation du personnel bancaire, la compréhension des accords de libre-échange est essentielle, car chaque accord est soumis à des réglementations différentes. Cela exige que le personnel bancaire maîtrise parfaitement la réglementation afin de pouvoir accompagner efficacement les clients. Sans cela, il sera difficile de résoudre les problèmes, notamment dans les transactions d'import-export.

Un autre enjeu important est la prévention du blanchiment d'argent dans les banques, qui fait actuellement l'objet d'une attention particulière. Les banques ont mis en œuvre des mesures très systématiques pour prévenir le blanchiment d'argent et ont formé leur personnel avec le plus grand sérieux pour répondre à cette exigence.

J'espère vivement qu'une étroite collaboration entre les agences permettra d'organiser la formation du personnel bancaire, facilitant ainsi l'accès des entreprises aux capitaux et leur développement. Former le personnel, notamment en matière de compréhension et de partage des réglementations de l'ALE, est essentiel pour créer des conditions favorables aux entreprises. J'espère également une meilleure coordination entre les parties, créant ainsi un environnement commercial plus favorable pour les entreprises et les banques.

Comment évaluez-vous l'importance de la formation des ressources humaines du secteur bancaire, notamment en matière de connaissances approfondies et de contenus liés aux accords de libre-échange ? Selon vous, comment cela aide-t-il les banques à renforcer leurs liens et à améliorer l'efficacité de leur soutien aux petites et moyennes entreprises pour accéder aux sources de crédit et tirer parti des accords de libre-échange ?

La formation est une mission essentielle pour tous les secteurs, notamment dans l'économie et le secteur bancaire. Pour un développement durable, aucune organisation ne peut se passer de formation. Dans le secteur bancaire, la formation du personnel est obligatoire et incontournable. Le contenu de la formation doit être axé à la fois sur l'éthique et l'expertise. En matière d'éthique, l'Association bancaire a publié un ensemble de normes éthiques, qui s'intègrent à la culture d'entreprise. Les banques doivent élaborer leurs propres normes éthiques. De plus, le personnel bancaire doit bénéficier d'une formation professionnelle dès le recrutement. Il doit apprendre et pratiquer, de la comptabilité au crédit, pour répondre aux exigences du poste.

La formation est nécessaire non seulement pour améliorer les compétences, mais aussi pour développer la carrière de chaque individu et de la banque. Cependant, ce processus n'est pas simple, car tous les employés ne sont pas aptes à occuper le poste dès le départ. Les banques doivent sélectionner soigneusement leur équipe et en améliorer continuellement la qualité.

En outre, une formation spécifique est nécessaire sur la manière de gérer les dettes. En Europe, les banques disposent de méthodes claires pour gérer les créances douteuses, mais au Vietnam, le personnel bancaire est soumis à des pressions, ce qui peut entraîner des pertes d'emploi et des difficultés de résolution des actifs.

La formation en entreprise est tout aussi importante. Les entreprises ont besoin d'accompagnement et de formation pour saisir les opportunités d'exportation, se conformer aux normes internationales et améliorer leurs capacités de production. Le gouvernement et le ministère de l'Industrie et du Commerce doivent mettre en place des politiques de soutien spécifiques, notamment pour les petites et moyennes entreprises, afin qu'elles puissent tirer pleinement parti des accords de libre-échange.

Il est nécessaire d'améliorer les capacités du personnel bancaire et de soutenir le développement des entreprises. Cependant, les banques doivent se concentrer sur la formation et le développement de leur personnel, et bénéficier d'un soutien rapide de la part du gouvernement pour permettre aux entreprises de se développer de manière forte et durable.

Merci!



Source : https://congthuong.vn/vi-sao-doanh-nghiep-viet-van-khat-von-trong-qua-trinh-thuc-thi-tan-dung-fta-362346.html

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