Ce changement est inclus dans la nouvelle circulaire sur la réglementation de la prescription de produits pharmaceutiques et biologiques en ambulatoire, en vigueur depuis le 1er juillet. Il s'agit d'une avancée majeure, qui résout des désagréments qui durent depuis de nombreuses années.
La liste comprend 16 groupes de maladies, notamment : infections, parasites, troubles sanguins, maladies mentales, endocriniennes, nutritionnelles et métaboliques. Des maladies courantes comme l’hypertension, le diabète, l’asthme, la bronchopneumopathie chronique obstructive, les troubles anxieux et la dépression y figurent également.
Sont également prescrits l'hépatite B chronique, le VIH/sida, l'hypothyroïdie, l'hypopituitarisme, la maladie de Parkinson, la maladie d'Alzheimer et la démence. Certaines maladies hématologiques et immunitaires, comme la thalassémie, la sclérose latérale amyotrophique et certaines maladies gynécologiques chez les adolescentes, sont prescrites à long terme.
Le médecin décidera du nombre de jours d'utilisation du médicament en fonction de l'état clinique et de la stabilité du patient, avec une durée maximale ne dépassant pas 90 jours.
Le Dr Vuong Anh Duong, directeur adjoint du Département des examens médicaux et de la gestion des traitements, a déclaré que cette liste avait été consultée par plus de 20 hôpitaux de référence dans de nombreuses spécialités et évaluée par des conseils professionnels. Cependant, toutes les maladies figurant sur cette liste ne bénéficient pas automatiquement d'un traitement de 90 jours.
« La prolongation de la durée de prescription exige de la prudence. Le médecin évaluera chaque cas afin de déterminer la durée du traitement, qui peut être de 30, 60 ou jusqu'à 90 jours », a déclaré le Dr Duong. Si la maladie évolue de manière inhabituelle ou ne peut être réexaminée à temps, le patient doit consulter un centre médical pour un nouvel examen et un ajustement du traitement.
Auparavant, selon la circulaire 52/2017, les hôpitaux n'étaient autorisés à prescrire des médicaments ambulatoires que pour une durée maximale de 30 jours. Cette réglementation obligeait de nombreux patients chroniques, même s'ils étaient stables et que leurs ordonnances n'avaient pas changé, à faire la queue du matin au midi chaque mois pour recevoir leurs médicaments.
Les médecins reconnaissent qu'en pratique, notamment pour les maladies chroniques stables, la nécessité de prolonger la durée du traitement est tout à fait justifiée. Cependant, les prescriptions à long terme ne s'appliquent qu'aux maladies stables, aux schémas thérapeutiques clairs et aux médicaments sûrs, et ne nécessitent pas de tests fréquents. Parallèlement, les patients doivent être soigneusement informés par les médecins afin de surveiller leur santé et de détecter les signes et symptômes.
VN (selon VnExpress)Source : https://baohaiphongplus.vn/tu-1-7-nhieu-benh-man-tinh-duoc-cap-thuoc-den-3-thang-415396.html
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