La nouvelle installation, capable de simuler neuf types de facteurs environnementaux de la station spatiale, permet de mener une variété d’expériences spatiales ici même sur Terre.
Station spatiale terrestre chinoise. Vidéo : CGTN
L'infrastructure de simulation et de recherche sur l'environnement spatial (SESRI), surnommée la première station spatiale terrestre de Chine, a passé son évaluation d'acceptation à Harbin, capitale de la province du Heilongjiang, dans le nord-est de la Chine, le 27 février.
« Cette réussite signifie que de nombreuses expériences qui devaient auparavant être menées dans l'espace peuvent désormais avoir lieu sur Terre », a déclaré Li Liyi, directeur de l'Institut de l'environnement spatial et des sciences des matériaux de l'Institut de technologie de Harbin (HIT).
La station spatiale terrestre est construite conjointement par HIT et la China Aerospace Science and Technology Corporation. Le chantier comprend quatre bâtiments expérimentaux : environnement spatial complet, science du plasma spatial, science de l'environnement magnétique spatial et centre d'élevage.
Selon le plan, la station spatiale terrestre peut simuler neuf types de facteurs environnementaux spatiaux, tels que le vide, les hautes et basses températures, les particules chargées, le rayonnement électromagnétique, la poussière spatiale, le plasma, le champ magnétique faible, les gaz neutres et la microgravité. La station peut contribuer à expliquer le mécanisme et les lois de l'impact de l'environnement spatial sur les matériaux, les équipements, les systèmes et même les organismes vivants.
Comparée à l'envoi d'équipements et d'instruments dans l'espace, une station spatiale terrestre permet de réduire les coûts, de réduire les risques et de contrôler certains facteurs environnementaux en fonction des exigences scientifiques et techniques. Cela permet de réaliser des études répétées sans contraintes de temps ou d'espace.
Selon Han Jiecai, académicien à l'Académie chinoise des sciences, la station spatiale terrestre joue un rôle important dans les avancées scientifiques et technologiques, la transformation et la modernisation du secteur, ainsi que dans la formation de talents de haut niveau en Chine. À l'avenir, HIT optimisera continuellement ses indicateurs techniques et améliorera le niveau scientifique de la station afin de contribuer à la transformation de la Chine en superpuissance spatiale.
En juin 2023, de nombreux scientifiques chinois et internationaux étaient en compétition pour utiliser la station spatiale terrestre à des fins d'expériences scientifiques. Plus de 110 organisations, dont plus de 30 pays et régions, ont signé des contrats.
Thu Thao (selon ECNS )
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