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Les membres de l'OTAN félicitent Poutine pour son anniversaire, confirment leur participation au sommet BRICS+ en Russie, l'opportunité de se joindre à eux est-elle très proche ?

Báo Quốc TếBáo Quốc Tế08/10/2024


Le président turc Recep Tayyip Erdogan a confirmé qu'il rencontrerait son homologue russe Poutine lors du sommet BRICS+ plus tard ce mois-ci, suite à un récent appel téléphonique entre les deux dirigeants.
Thành viên NATO chúc mừng sinh nhật ông Putin, xác nhận đến Nga họp thượng đỉnh BRICS+, mục tiêu gia nhập tới rất gần?
Les membres de l'OTAN félicitent Poutine pour son anniversaire et confirment leur participation au sommet BRICS+ en Russie. L'objectif d'adhésion est-il proche ? (Source : Youtube)

Le sommet des BRICS se tiendra à Kazan, au Tatarstan, en Russie, du 22 au 24 octobre. Le Kremlin espère que ce sommet donnera lieu à des discussions plus stratégiques, offrant ainsi l'occasion d'accroître son influence et de nouer des alliances économiques plus étroites.

Le mouvement stratégique de la Turquie

Le mois dernier, les médias ont rapporté que la Turquie, membre de l'OTAN, avait officiellement déposé une demande d'adhésion aux BRICS. Le porte-parole de la présidence turque, Omer Celik, a confirmé la nouvelle, précisant que le processus était toujours en cours et que la candidature serait examinée lors du sommet BRICS+ en octobre.

Selon une déclaration partagée sur le compte de médias sociaux du service de presse présidentiel turc, Erdoğan et le président russe Poutine ont eu un appel téléphonique le 7 octobre. La déclaration a révélé que les relations bilatérales, ainsi que les questions régionales et mondiales, ont été discutées lors de l'appel.

"Au cours de la conversation, le président Erdoğan a exprimé sa satisfaction quant au renforcement et au développement des relations turco-russes, a souligné la poursuite du dialogue politique de haut niveau et a déclaré qu'ils continueraient à aborder en profondeur diverses questions régionales et mondiales dans la période à venir", indique le communiqué.

Le communiqué du bureau de presse présidentiel turc mentionne également que le dirigeant du pays a félicité M. Poutine à l'occasion de son 72e anniversaire (7 octobre).

Dans le même temps, le Kremlin a également publié un communiqué concernant l'entretien entre les deux dirigeants russo-turcs. Le Kremlin a confirmé que MM. Erdoğan et Poutine se rencontreraient en face à face en marge du sommet des BRICS à Kazan.

Le monde traverse une profonde mutation géopolitique. Tandis que les tensions entre grandes puissances façonnent les relations internationales, les alliances économiques évoluent à un rythme sans précédent. Au cœur de ce nouvel ordre mondial, les BRICS, un bloc de grandes économies émergentes, s'affirment comme un acteur clé capable de remodeler l'équilibre mondial.

Le groupe, auparavant limité à cinq membres, a récemment ouvert ses portes à de nouveaux candidats, intégrant des géants comme l'Iran et les Émirats arabes unis (EAU). Dans ce contexte, la Turquie, dirigée par le président Recep Tayyip Erdoğan, cherche à rejoindre cette alliance influente.

Les médias internationaux ont commenté qu'il s'agissait d'une décision stratégique prise alors que la perspective d'adhérer à l'Union européenne s'éloignait, poussant Ankara à diversifier ses partenariats économiques et géopolitiques.

Les calculs du président Erdoğan : les BRICS sont-ils d’accord ?

Toutefois, du côté des BRICS, comme l'ont noté les observateurs, il semble que les membres principaux soient encore en phase de consolidation après la dernière expansion. Ils devront peut-être consolider leurs positions avant de poursuivre la prise de décisions concernant l'admission de nouveaux membres, bien que les BRICS suscitent une attention particulière de la part de plus de 20 pays souhaitant rejoindre le groupe, dont une dizaine de pays ayant déposé une candidature officielle, comme la Turquie.

Lors d'une récente conférence de presse après la 79e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que les BRICS n'envisageaient pas actuellement d'admettre de nouveaux membres.

Confirmant le nombre de pays ayant manifesté leur intérêt pour rejoindre les BRICS, M. Lavrov a également précisé la raison : « Les membres actuels estiment qu'il est nécessaire de consolider le bloc avant d'envisager une nouvelle expansion. Cette période d'adaptation est indispensable pour assurer l'intégration harmonieuse des nouveaux membres au sein de l'organisation. »

Cette position prudente souligne l’importance pour les BRICS de maintenir un équilibre entre les anciens et les nouveaux membres, dans un contexte mondial en évolution rapide.

L'arrivée de cinq nouveaux pays au sein du groupe initial a considérablement élargi la portée géopolitique et économique des BRICS, qui représentent désormais 45 % de la population mondiale et près de 28 % du PIB mondial. Cette expansion rapide a nécessité des ajustements internes avant l'accueil de nouveaux membres, comme la Turquie, qui souhaite diversifier ses partenariats après avoir été bloquée à plusieurs reprises dans sa tentative d'adhésion à l'Union européenne (UE).

Quant à la Turquie, pourquoi Ankara veut-elle rejoindre les BRICS+ ?

La décision du président Erdoğan de rejoindre le groupe BRICS+ découle du fait qu'il est confronté à une série de défis économiques, tels que l'inflation et la dévaluation de la livre... Par conséquent, en rejoignant le groupe économique le plus grand et le plus dynamique, Ankara pourra accéder à des marchés plus vastes et à des ressources financières provenant d'autres économies émergentes, d'une manière qui « guérira » l'économie, tout en atteignant l'objectif de devenir moins dépendant de l'Occident.

En rejoignant les BRICS+, l'économie eurasiatique pourra atteindre son indépendance stratégique, car elle a toujours cherché à s'affirmer comme un acteur autonome, évitant une dépendance excessive aux dynamiques imposées par l'Occident. Les BRICS+ représenteront donc une alternative valable en termes de coopération politique, permettant à Ankara de faciliter les échanges avec différents partenaires sur la scène internationale.

Par ailleurs, au fil des ans, l'économie turque s'est de plus en plus tournée vers l'Asie, l'Afrique et le Moyen-Orient, marchés essentiels pour les exportations du pays et la reprise de l'économie turque.

Devenir membre du BRICS+ permettra à Ankara de renforcer ses relations commerciales et de saisir de nouvelles opportunités dans des pays dont l’économie est en croissance constante.

La stratégie de la Turquie semble donc claire : jouer sur plusieurs tableaux et développer la diplomatie sur plusieurs fronts. Cela n'est pas surprenant, car Ankara est bloquée d'une part par la dégradation de ses relations, notamment avec Israël, et d'autre part par les guerres à Gaza et au Liban, qui perturbent le Moyen-Orient.

De plus, l’objectif du président Erdoğan est de faire de ce pays eurasien un « État-pont », c’est-à-dire un point de contact et de dialogue entre les blocs de puissance dominants de la communauté internationale.

Cependant, selon les analystes, ce sont les tensions entourant la politique étrangère de la Turquie, en particulier sa position ambiguë envers la Russie et l'Ukraine, qui ajoutent de la complexité à son objectif de s'inscrire comme membre des BRICS+.

Ankara, bien que ne participant pas aux sanctions occidentales contre Moscou, entretient des liens étroits avec Kiev - ce qui pourrait compliquer l'intégration de la Turquie dans un bloc dans lequel la Russie joue un rôle central.

Pour l’instant, malgré ces obstacles, la Turquie espère que sa force économique et sa position stratégique entre l’Europe et l’Asie seront son propre avantage, notamment pour renforcer ses relations avec d’autres membres émergents des BRICS, dans l’espoir de trouver des alternatives aux alliances occidentales.

Si la candidature de la Turquie aux BRICS reflète une volonté manifeste d'échapper à l'ombre de l'Occident, elle soulève des questions quant à la cohérence de sa politique étrangère et à sa capacité à gérer des alliances parfois conflictuelles, selon les analystes internationaux. Le sommet des BRICS à Kazan pourrait apporter des éclaircissements, mais pour l'instant, l'intégration de la Turquie au groupe des principales économies émergentes reste incertaine.



Source : https://baoquocte.vn/thanh-vien-nato-chuc-mung-sinh-nhat-ong-putin-xac-nhan-den-nga-hop-thuong-dinh-brics-co-hoi-gia-nhap-da-toi-rat-gan-289302.html

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