Selon la circulaire 26 récemment publiée par le ministère de la Santé , les ordonnances électroniques sont devenues obligatoires, marquant un changement important dans le traitement des médicaments et la gestion de leur utilisation.
La circulaire entre en vigueur le 1er juillet, mais la réglementation relative aux ordonnances électroniques sera mise en œuvre selon une feuille de route. La première phase s'appliquera à tous les hôpitaux à compter du 1er octobre. D'ici le 1er janvier 2026, cette réglementation obligatoire sera étendue à tous les autres établissements d'examen et de traitement médicaux.
Le personnel médical guide les patients vers l'achat de médicaments sur ordonnance dans un hôpital de Hanoï. (Photo : Nhu Loan)
Selon M. Vuong Anh Duong, directeur adjoint du Département des examens médicaux et de la gestion des traitements (ministère de la Santé), lorsque les ordonnances électroniques seront connectées au système national de gestion pharmaceutique, toutes les transactions de vente de médicaments seront strictement contrôlées.
« L'agence de réglementation peut surveiller les ordonnances vendues et les médicaments vendus de manière incorrecte », a-t-il déclaré. Cela est particulièrement important dans le contexte de la vente généralisée de médicaments sans ordonnance, notamment d'antibiotiques, qui reste répandue et a de nombreuses conséquences.
Grâce aux ordonnances électroniques, seul un code QR valide permet aux patients d'acheter le bon médicament, au bon dosage. Ces données permettent également de détecter précocement les erreurs de prescription, les abus de médicaments ou la vente de médicaments sans ordonnance.
De plus, les ordonnances électroniques intégreront davantage d'informations personnelles. Les patients devront désormais fournir leur numéro d'identification personnel, leur carte d'identité nationale (CCCD) ou leur passeport, ce qui est désormais obligatoire sur les ordonnances. Si ce numéro est déclaré, le système synchronisera automatiquement des informations telles que le sexe, la date de naissance et l'adresse permanente, ce qui contribuera à réduire le temps de prescription et à limiter les erreurs administratives.
« Les informations sur les ordonnances ne serviront pas seulement une fois, mais constitueront la base de la construction d'un dossier médical électronique unifié, servant au traitement continu et à la gestion de la santé à long terme des personnes », a déclaré M. Duong.
Afin d'accroître la transparence, la circulaire 26 exige des médecins qu'ils indiquent clairement le nombre de médicaments utilisés simultanément, le nombre de fois par jour et la durée du traitement, évitant ainsi toute généralisation ou permettant aux patients d'ajuster eux-mêmes la dose. La réglementation relative aux drogues addictives, aux psychotropes, aux précurseurs, etc., est également clarifiée, notamment en cas de non-achèvement de la prise ou de décès du patient.
En outre, la circulaire suit scrupuleusement la Loi sur les examens et traitements médicaux de 2023, exigeant que les ordonnances ne soient délivrées qu'en cas d'absolue nécessité, pour la maladie, la personne et l'indication appropriées. « Les médecins ne sont autorisés à prescrire que lorsque cela est absolument nécessaire, évitant ainsi toute forme d'abus », a souligné M. Duong.
Le passage des ordonnances papier aux ordonnances électroniques n’est pas seulement une exigence technique, mais représente également une avancée majeure dans la gestion des médicaments et des soins de santé, car chaque ordonnance laisse désormais une « empreinte numérique » – non modifiable, ineffaçable et invendue.
Source vtcnews
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Source : https://baotayninh.vn/tat-ca-benh-vien-phai-ke-don-thuoc-dien-tu-tu-01-10-a192089.html
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