Récemment, grâce aux mesures proactives et drastiques prises à tous les niveaux et dans tous les secteurs pour assurer la sécurité et l'ordre routiers (TTATGT), la sensibilisation des élèves de la province au respect des règles de sécurité routière a connu une évolution positive. Cependant, la situation des élèves qui enfreignent les règles de sécurité et d'ordre routiers reste complexe, avec de nombreux risques potentiels d'accidents et de collisions. Par conséquent, pour assurer la sécurité et l'ordre routiers dans les écoles et prévenir les accidents de la route parmi les élèves (TNGT), outre le renforcement de la gestion par les écoles et les forces de l'ordre, il est nécessaire d'obtenir l'attention et la coopération actives des familles dans la gestion, l'éducation et la discipline de leurs enfants.
Les violations sont encore assez courantes.
Récemment, sur certaines routes, il n'est pas difficile de voir des images d'étudiants, notamment de lycéens, conduisant des motos, des scooters et des trottinettes électriques sans casque. Sur certaines routes, on voit également des groupes d'étudiants alignés par trois ou quatre, roulant à contresens, transportant plus de personnes que le nombre autorisé, utilisant parapluies et téléphones portables, discutant, plaisantant, etc., provoquant des perturbations de la circulation et perturbant la circulation des autres véhicules. Certains étudiants conduisent également leurs XGM en zigzag, en zigzaguant, en grillant les feux rouges, mettant en danger leur propre sécurité et celle des autres usagers de la route, et pouvant provoquer des accidents.
Selon les autorités, les infractions au code de la route sont encore fréquentes dans la province. Le cas le plus fréquent concerne les parents qui laissent conduire des jeunes, des adolescents et des élèves alors qu'ils sont mineurs, sans permis, sans casque, ou qui zigzaguent et font des embardées sur la route.
Selon le Code de la route en vigueur, les personnes âgées de 16 ans et plus sont autorisées à conduire des XGM d'une cylindrée inférieure à 50 cm³, et les personnes âgées de 18 ans et plus titulaires d'un permis de conduire sont autorisées à conduire des XMT et des XGM d'une cylindrée supérieure ou égale à 50 m³. Les étudiants doivent être titulaires d'un permis de conduire et d'une pièce d'identité. Cependant, le nombre d'élèves conduisant des XMT et des XGM pour se rendre à l'école sans permis est en augmentation ; même dans certains lycées, des élèves ont été vus au volant de ces véhicules. Plus inquiétant encore, aux heures de pointe, lors de la prise en charge et du retour des élèves, de nombreux parents font preuve d'un comportement peu exemplaire au volant. La loi impose le port du casque aux enfants de 6 ans et plus à moto, mais très peu de parents respectent scrupuleusement cette règle.
Afin de sensibiliser les élèves au code de la route, le ministère de l'Éducation et de la Formation (DET) a publié des règlements et des normes pour la diffusion et l'éducation des élèves au code de la route. Le ministère stipule notamment : les élèves qui enfreignent le code de la route pour la première fois verront leur note de conduite abaissée d'un niveau pour le mois, seront critiqués devant la classe et l'école, seront évalués et leurs familles seront invitées à s'engager à ne pas récidiver. Les élèves qui enfreignent le code de la route pour la deuxième fois verront leur note de conduite abaissée d'un niveau pour le semestre. Les élèves qui récidivent seront classés comme ayant une mauvaise conduite, avertis devant toute l'école, inscrits dans leur dossier scolaire et informés leurs familles afin que des mesures éducatives et dissuasives appropriées soient prises. Par ailleurs, 100 % des écoles organisent la signature d'un engagement des parents et des élèves à respecter scrupuleusement le code de la route. Le ministère de l'Éducation et de la Formation travaille également en étroite collaboration avec la police provinciale et l'Union provinciale de la jeunesse pour organiser des séances de sensibilisation et de diffusion du code de la route à l'intention des enseignants et des élèves. construire des modèles de « Porte d'école de sécurité routière », « Équipe d'autogestion de la sécurité routière »...
Les causes des infractions au code de la route chez les élèves sont multiples, mais la principale et directe est liée au manque de sensibilisation au respect de la loi chez certains élèves, qui s'expriment volontiers. De nombreux parents manquent de sensibilisation, négligent l'éducation de leurs enfants ou sont trop indulgents, les laissant utiliser librement les véhicules à leur guise. De plus, les actions d'éducation à la sécurité routière, notamment la diffusion de connaissances juridiques sur la sécurité routière dans certaines écoles, bien que mises en œuvre, sont peu efficaces. Par ailleurs, la prise en charge des élèves qui enfreignent le code de la route se limite aux rappels, ce qui conduit à une mentalité de libre circulation sans anticiper pleinement les risques d'accident. De plus, la législation relative aux moyens de transport, tels que les XGM de moins de 50 cm³ et les XMĐ, n'étant pas stricte, il est nécessaire de revoir et de compléter la législation relative à ces types de véhicules.

Besoin de solutions synchrones et efficaces
Lors de la conférence nationale en ligne sur la sécurité routière des élèves (organisée par le gouvernement le 2 novembre 2023), la Direction de la police routière (CSGT) du ministère de la Sécurité publique a fourni des statistiques sur les accidents de la circulation impliquant des élèves (âgés de 6 à 18 ans). Ainsi, du 15 décembre 2022 au 14 octobre 2023, 881 accidents de la circulation impliquant des élèves ont été recensés à l'échelle nationale, faisant 490 morts et 827 blessés (soit une augmentation de 8 cas, une diminution de 33 décès et une diminution de 34 blessés par rapport à la même période en 2022).
À Ha Nam , entre le 15 décembre 2022 et le 14 octobre 2023, 12 accidents de la route impliquant des élèves ont été recensés, faisant 6 morts et 9 blessés. Les autorités ont inspecté, traité et constaté des infractions administratives dans 299 cas, infligeant des amendes de plus de 133 millions de dongs. L'analyse des causes des accidents de la route impliquant des élèves montre que les accidents sont principalement dus au manque d'observation et au non-respect du droit de passage par les élèves. De plus, le manque de connaissance et de compréhension du Code de la route par certains élèves est à l'origine d'accidents. Par ailleurs, les infrastructures de certaines localités de la province restent limitées (absence de signalisation, de feux de circulation, de ralentisseurs, etc.), créant ainsi de nombreux points noirs et potentiels présentant un risque d'accident. De plus, de nombreux accidents de la route impliquant des élèves sont imputables à une partie des parents, qui font preuve d'indifférence et d'irresponsabilité dans la gestion de leurs enfants. Lorsque leurs enfants enfreignent les règles de sécurité routière, ils font preuve d’un manque de coopération avec les autorités et dissimulent les infractions de leurs enfants.
Face à cette situation préoccupante, pour minimiser les accidents de la route impliquant des élèves, des solutions drastiques, ainsi que la coopération et la participation de tous les niveaux, secteurs et forces fonctionnelles, sont nécessaires. Par conséquent, tous les niveaux, secteurs et forces doivent s'investir dans des infrastructures routières adaptées, répondant aux besoins réels de l'augmentation actuelle du trafic. En collaboration avec le ministère de l'Éducation et de la Formation, il est nécessaire d'édicter une réglementation unifiée et adaptée sur le traitement des infractions commises par les élèves dans ce domaine, afin de permettre aux écoles de disposer d'une base juridique plus cohérente pour la gestion et le traitement des infractions. Il est également nécessaire de poursuivre la coordination avec les secteurs fonctionnels pour innover dans le contenu et la forme de l'éducation et de la formation à la sécurité routière, en privilégiant la communication individuelle et l'utilisation des réseaux sociaux afin que les élèves puissent facilement mémoriser, comprendre, s'identifier et appliquer les recommandations. Parallèlement, il convient de diffuser des informations spécifiques sur les accidents graves de la route impliquant des élèves afin de sensibiliser les parents, les enseignants et les élèves à la prévention proactive et volontaire des accidents de la route.
Les forces de police continuent de collaborer étroitement avec le secteur éducatif et les écoles afin de promouvoir l'éducation et la formation à la sécurité routière, de former les élèves aux techniques de conduite pour participer à la sécurité routière, de renforcer les contrôles et la prise en charge des élèves en infraction au code de la route, de renforcer les patrouilles, de contrôler, de détecter rapidement, de prévenir et de sanctionner sévèrement les élèves qui enfreignent le code de la route en conduisant des véhicules XMT et XGM sans être qualifiés, sans permis, sans casque, en roulant trop vite, en transportant plus de personnes que prévu, en zigzaguant et en se rassemblant pour troubler l'ordre public. Parallèlement, il convient de sanctionner sévèrement les cas où les parents laissent les élèves conduire leur véhicule en infraction. Il convient notamment de veiller à l'échange d'informations sur les infractions au code de la route commises par les élèves entre les autorités et les écoles, et entre les écoles et les familles, afin de garantir une gestion et une éducation conjointes et d'optimiser la sécurité routière des élèves.
Outre la gestion de l'école et les mesures de gestion synchrones et résolues des autorités, le plus important est que chaque parent doit élever son sens des responsabilités, surveiller régulièrement et rappeler à ses enfants de respecter strictement la loi lorsqu'ils participent à la circulation, en particulier les parents ne doivent pas donner de XMT, XGM lorsque leurs enfants ne sont pas assez âgés pour conduire des véhicules pour éviter les conséquences malheureuses qui pourraient survenir.
Tran Ich
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