Le 15 avril 2024 marque une nouvelle étape importante dans la lutte contre les cartes SIM non conformes au Vietnam. Après cette date, les opérateurs de téléphonie mobile devront assumer l'entière responsabilité de l'apparition sur le marché de nouvelles cartes SIM non conformes à la réglementation.
Auparavant, le ministre de l'Information et des Communications, Nguyen Manh Hung, avait personnellement présidé une réunion sur le traitement des cartes SIM non sollicitées et avait donné des instructions précises ainsi qu'un délai précis pour leur traitement complet. En conséquence, l'État gérera et promulguera des réglementations juridiques, et les entreprises de télécommunications devront encadrer strictement le développement d'abonnés légitimes. Après le 15 avril, toute infraction concernant les cartes SIM non sollicitées sera traitée par l'Inspection du ministère, qui, au plus haut niveau, cessera de développer de nouveaux abonnés pour l'opérateur réseau en infraction. Parallèlement, le ministère de l'Information et des Communications envisagera de publier un avis de rappel au responsable de l'entreprise en infraction et pourra saisir le Premier ministre pour sanction.
La pratique consistant à « saisir la personne par les cheveux » oblige les dirigeants d'entreprise qui laissent les violations se produire à en assumer directement la responsabilité. Ils doivent prendre directement des mesures spécifiques et ne peuvent plus rejeter la faute sur leurs subordonnés.
Auparavant, les cartes SIM qui étaient verrouillées dans un sens et présentaient des signes d'activation devaient changer leur statut en cartes SIM sans informations d'abonné ; dans le même temps, les abonnés avec plusieurs cartes SIM (4 cartes SIM/1 carte d'identité ou plus) étaient entièrement gérés pour gérer et authentifier strictement le propriétaire avec une identité spécifique.
Les cartes SIM non utilisées constituent un problème mondial, et pas seulement au Vietnam. Elles sont exploitées par des individus malintentionnés et des criminels pour commettre des actes illégaux. C'est pourquoi de nombreux pays et territoires, comme le Japon, la Corée et Taïwan (Chine), ont depuis longtemps une réglementation très stricte en matière d'émission de cartes SIM, ne les vendant qu'aux résidents légaux munis de papiers d'identité, et auparavant, ne les vendaient même pas aux étrangers.
Après avoir souffert pendant des années de l'utilisation abusive de cartes SIM non sollicitées pour des appels simples (publicité, marketing) ou plus graves (attaques, usurpation d'identité, fraude, chantage), la communauté vietnamienne des utilisateurs mobiles soutient toujours les efforts drastiques du gouvernement pour éradiquer ce problème. Le problème, c'est que, jusqu'à présent, les cartes SIM non sollicitées existent encore parce que les opérateurs de télécommunications eux-mêmes, des opérateurs de réseau aux vendeurs de cartes, n'ont pas encore résolument et pleinement pris en charge ce problème.
La communauté espère que cette fois, après avoir été frappé « à la tête », le « serpent de simulation poubelle » n'aura aucun moyen de s'échapper.
Source : https://nld.com.vn/sim-rac-het-duong-luon-lach-196240416185219339.htm
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