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Souvenez-vous de l'ombre du bambou du village

Việt NamViệt Nam21/10/2023

Je suis né et j'ai grandi dans le village, où il y a des clôtures de bambou vert qui bruissent étroitement, où j'ai été embrassé depuis mon enfance pieds nus, où il y a l'honnêteté et la simplicité avec des rizières dorées, arrosées avec diligence par des canaux...

Souvenez-vous de l'ombre du bambou du village

Je suis né et j'ai grandi dans un village où il y a des haies de bambous vertes... Photo Internet

Ayant vécu plus de la moitié de ma vie loin de chez moi, retournant occasionnellement dans ma ville natale, je passe mon temps à marcher sur la route du village, pour être heureux, pour observer les changements de ma ville natale, pour me remémorer mon enfance parmi les haies de bambous chargées de souvenirs. Et soudain, le poème de Nguyen Duy, écrit à l'école, a résonné en moi :

« Bambou vert

Vert depuis quand ?

Il était une fois... une banque en bambou vert

Corps mince, feuilles fragiles

Mais pourquoi devrions-nous construire des murs en bambou ?

Le bambou est vert partout

Même si le sol est constitué de gravier et de terre calcaire pauvre... ».

J'ai suivi la longue ruelle sinueuse qui longeait le village, désormais pavé de béton, spacieuse et propre, avec de nombreuses maisons neuves construites. Le bruit des outils de menuiserie et de soudure était joyeux. La bambouseraie avait été en grande partie abattue, seuls quelques petits arbustes poussaient épars. Un peu abasourdi par mes souvenirs, je me suis arrêté à la bambouseraie à l'entrée du village, celle d'avant ma naissance : « La bambouseraie de M. Canh ».

Oh, les vieux bambous chéris de mon enfance, de tant de générations de villageois travailleurs et laborieux ! Les après-midis d'été à jouer aux billes, à jeter des serviettes avec des amis, et les journées d'hiver à éplucher de vieilles pousses de bambou, à ramasser des brindilles sèches pour que ma mère allume le feu. Le vieux Canh déterrait et taillerait avec diligence les vieilles racines pour les faire sécher et en faire du combustible. À ma question innocente, il répondit : « Déterrez les vieilles racines pour que le bambou puisse faire de nouvelles pousses. » Ce bambou avait été planté à l'entrée du village, il était donc devenu un lieu de rassemblement et de repos pour les gens qui rentraient des champs. Il n'a donc pas pu se résoudre à le couper et l'a laissé jusqu'à aujourd'hui.

Souvenez-vous de l'ombre du bambou du village

Le vieux buisson de bambou bien-aimé de l'enfance, de nombreuses générations de villageois travailleurs et diligents... Photo : Internet

Autrefois, en période de difficultés et de pénuries, le bambou était comme une personne sympathique, un soutien, comme le caractère amical du village. Planté en abondance, il devenait un bouclier à chaque saison des pluies et des tempêtes. Facile à cultiver, il conserve une grande vitalité même lorsqu'il doit être coupé. Le bambou était utilisé pour de grandes choses comme la construction de maisons, de piliers, de clôtures, de charrues, de rizeries et d'étables ; pour de petites choses comme le tissage de paniers, de plateaux, de manches de houe, de pelles, de seaux, de cure-dents, de baguettes…

Le bambou fait la joie des enfants, qu'il s'agisse de fusils, de bâtons de bambou ou de cannes à pêche. Il est utilisé comme perche pour s'élever dans les nuages. Tout a besoin de bambou. Lors des chaudes après-midi d'été, on s'assoit sur des lits en bambou, on s'évente avec des éventails ou on suspend des hamacs, on s'allonge à l'ombre et on discute joyeusement. Le bambou était aussi une source de nourriture autrefois. Les pousses de bambou étaient finement tranchées et bouillies pour calmer la faim, avec un léger goût amer sur le bout de la langue. Les feuilles de bambou étaient utilisées par les praticiens de médecine orientale dans des pots fumants pour soigner les maladies…

Souvenez-vous de l'ombre du bambou du village

Voir du bambou, c’est voir une couleur paisible et sereine.

Voir le bambou, c'est percevoir une couleur paisible et sereine. Sous ces bosquets de bambous se cache l'identité culturelle de la communauté, la force vitale, la source inépuisable d'amour en chacun. Le bambou n'est plus un élément essentiel des besoins des campagnes. Bien que de plus en plus rare, il subsiste avec élégance et grâce lorsqu'il est planté comme plante ornementale dans les cafés, les hôtels, les restaurants… Le bambou est utilisé pour fabriquer des œuvres d'art, des souvenirs et des statues à partir de racines et de souches, très émouvantes et populaires.

De retour au village, la vue des bambous apaise mon cœur, m'apaise et me calme. L'atmosphère est fraîche et apaisante, me laissant entrevoir l'image d'une campagne simple mais noble.

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