Un cratère de bombe dans le village de Petropavlovka
CAPTURE D'ÉCRAN DU MOSCOW TIMES
L'agence de presse TASS a cité le 2 janvier des informations du ministère russe de la Défense selon lesquelles un avion de chasse russe a largué des munitions d'urgence alors qu'il survolait la région de Voronej, sur le territoire russe, près de la frontière ukrainienne, et n'a fait aucune victime.
Le largage d'urgence de munitions a eu lieu vers 9 heures du matin le 2 janvier (heure locale), alors qu'un avion de l'armée de l'air russe survolait le village de Petropavlovka, dans la région de Voronej. Il n'y a eu aucune victime, selon un communiqué du ministère russe de la Défense.
Le communiqué indique que six maisons privées ont été endommagées et que les autorités enquêtent sur l'incident.
Alexandre Gusev, gouverneur de la région de Voronej, a déclaré que les habitants de plusieurs rues du village de Petropavlovka avaient été évacués vers des abris temporaires. Les autorités évalueraient les dégâts et verseraient une indemnisation, a-t-il ajouté.
La région de Petropavlovka se trouve à environ 150 km de la frontière ukrainienne. En avril dernier, l'armée russe a admis qu'un avion de chasse avait largué par erreur une bombe sur la ville de Belgorod, près de la frontière ukrainienne, provoquant une explosion.
Selon l'AFP, le dernier incident s'est produit le jour même où la Russie a lancé une attaque massive de missiles en Ukraine. Le commandant militaire ukrainien Valery Zaluzhny a déclaré que la Russie avait lancé 99 missiles le 2 janvier et que les forces ukrainiennes en avaient abattu 72.
« L'ennemi a utilisé 99 armes d'attaque aérienne, dont divers types de missiles », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux, ajoutant que l'armée de l'air ukrainienne avait « détruit 72 cibles aériennes ».
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que les missiles avaient visé les provinces de Kiev et de Kharkiv, tuant au moins quatre personnes et en blessant 92, et a déclaré que « la Russie devra répondre de chaque vie perdue ».
La Russie n'a pas commenté les informations ci-dessus en provenance d'Ukraine mais a toujours nié les accusations contre les civils en Ukraine.
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