Récemment, le secteur de la santé de Hô-Chi-Minh-Ville a découvert de nombreux établissements de soins cosmétiques sans licence, opérant illégalement, et de nombreux établissements enfreignant la réglementation relative aux examens et traitements médicaux. Nombre d'entre eux adoptent une attitude provocatrice, opposée et méprisante envers les autorités.
Prenons l'exemple d'un patient atteint de NTBT qui a subi un choc anaphylactique critique après une chirurgie esthétique génitale à la clinique esthétique Diva Saigon (11e arrondissement). Pendant que le patient était soigné, l'équipe d'inspection du département de la Santé de Hô-Chi-Minh-Ville est venue clarifier l'incident, mais le personnel de la clinique a réagi et s'est fermement opposé.
Récemment, l'entreprise Dr EVA (District 10) a défié l'ordre de suspension de 18 mois, a fait de la publicité et du démarchage sur Facebook et a pratiqué des opérations de chirurgie esthétique génitale sur ses clients. Lorsque l'Inspection de la Santé de Hô Chi Minh-Ville a soudainement inspecté l'établissement, les personnes présentes ont fermé la porte et ont dû demander l'aide des autorités locales. Cette fois, les autorités ont continué à découvrir des violations dans le domaine des examens et des traitements médicaux.
Pendant ce temps, la Saigon Shine Company Limited (District 3) s'est fait passer pour une clinique dentaire pour pratiquer illégalement des soins médicaux pour hommes. Cet établissement n'a pas accédé aux demandes de suppression des publicités illégales dans le domaine médical et n'a pas accepté de collaborer avec les autorités malgré deux invitations.
L'attitude provocatrice des établissements contrevenants a été dénoncée par le Département de la Santé de Hô-Chi-Minh-Ville fin 2023. Parmi ces cas, celui du propriétaire d'un salon de beauté non agréé de la ville de Thu Duc, qui s'est opposé à plusieurs reprises aux inspecteurs sanitaires. Sur les réseaux sociaux, cette personne a publié une vidéo contenant des déclarations contraires à la loi et à la santé publique.
Jusqu'à présent, de nombreux salons de beauté ont été inspectés et sanctionnés par les autorités, mais le non-respect de la loi par les contrevenants rend la gestion encore plus difficile. Certains établissements suspendus aujourd'hui installent une nouvelle enseigne au même endroit le lendemain et continuent de contrevenir. Le stratagème de la « cigale qui se dérobe » est exploité à fond par les contrevenants, qui en font supporter les conséquences aux clients.
Un spécialiste des cosmétiques a déclaré que les sanctions administratives pour les établissements de cosmétiques illégaux opérant sans licence varient de quelques dizaines de millions de VND à environ 100 millions de VND (selon l'infraction), ce qui est très faible par rapport aux bénéfices réels de l'établissement. Des sanctions insuffisamment dissuasives peuvent avoir l'effet inverse, incitant les contrevenants à enfreindre la loi, à récidiver et à contourner les organismes de contrôle. Si cette attitude provocatrice et méprisante persiste, le problème des établissements de cosmétiques illégaux risque de se transformer en « résistance aux médicaments ».
MINH KHUE
Source : https://www.sggp.org.vn/khi-co-so-tham-my-vi-pham-thach-thuc-post751622.html
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