Lors d'une conférence à Washington, Mme Gopinath a souligné que le débat actuel sur la transition énergétique se concentre souvent sur les subventions plutôt que sur la tarification des émissions. Elle a ajouté que les subventions ne peuvent remplacer les politiques de taxe carbone ; les pays doivent donc se doter de mécanismes de tarification du carbone, indépendamment des controverses politiques qui entourent cette question.
Photo : REUTERS/VNA
Selon Mme Gopinath, les recettes issues de la tarification du carbone soutiendront les ménages et les entreprises dans leur transition énergétique, réduiront leur endettement et permettront de lier efficacement investissement et innovation énergétique. La tarification du carbone équivaut aujourd'hui à l'achat de « permis de polluer » pour émettre du CO2.
Mme Gopinath a hautement apprécié les efforts récents de l'Union européenne (UE) visant à adopter de nombreuses mesures visant à réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, notamment l'application d'une taxe carbone. Ces mesures constituent la base de la promotion de l'innovation dans le secteur énergétique à l'avenir.
En outre, Mme Gopinath a souligné que le monde doit éviter de tomber dans une « course aux subventions des prix », où les pays développés ont plus de capacités financières que les petits pays, ce qui risque de conduire à des subventions coûteuses et inutiles.
Le responsable du FMI a fait cette déclaration alors que les pays européens avaient précédemment exprimé leurs inquiétudes concernant le plan environnemental de l'administration du président américain Joe Biden visant à subventionner le développement et l'utilisation de véhicules électriques dans le pays.
Selon le journal VNA/Tin Tuc
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