Le Conseil de sécurité des Nations Unies s'est réuni le 30 août pour discuter de la situation au Moyen-Orient, en se concentrant sur la situation humanitaire dans la bande de Gaza, à la demande de la Suisse et du Royaume-Uni.
Plus de 40 000 Palestiniens tués
Les représentants des pays membres du Conseil de sécurité ont écouté la Sous-Secrétaire générale des Nations Unies aux affaires humanitaires, Joyce Msuya, présenter un rapport de synthèse sur la situation humanitaire dans la bande de Gaza après plus de dix mois de conflit entre Israël et le Hamas. Ce conflit a causé de lourdes pertes humaines, avec plus de 1 000 morts et 108 otages israéliens toujours détenus.
Du côté palestinien, plus de 40 000 personnes ont été tuées et plus de 93 000 blessées dans la bande de Gaza, dont de nombreuses femmes et enfants.
Msuya a déclaré que les efforts et opérations humanitaires dans la bande de Gaza se heurtaient à de graves difficultés. Les ordres d'évacuation émis par Israël ont augmenté en nombre record ces dernières semaines, affectant gravement les civils et les équipes de secours de Gaza. Plus de 88 % de la population de Gaza est soumise à évacuation, les communautés vivant dans des conditions précaires, manquant d'eau potable et de soins médicaux essentiels.
Lors de la réunion, les représentants des pays ont approuvé le rapport présenté par Msuya, ont exprimé leur inquiétude face à l'escalade de la violence en Cisjordanie, ont réaffirmé la nécessité d'établir un cessez-le-feu, de libérer les otages, d'ouvrir des couloirs sûrs pour les activités humanitaires et, à long terme, de mettre en œuvre la solution à deux États.
Escalade en Cisjordanie
Alors que la campagne militaire dans la bande de Gaza n'est pas terminée, Israël poursuit sa campagne en Cisjordanie. Selon Reuters, Israël a mené une frappe aérienne en Cisjordanie le 30 août, marquant le troisième jour d'opérations militaires de grande envergure qui ont tué au moins 16 Palestiniens. Les Nations Unies ont averti que les opérations militaires israéliennes en Cisjordanie « enveniment une situation déjà tendue » et ont fait pression sur Israël pour qu'il y mette fin. La vice-présidente américaine Kamala Harris a déclaré qu'il était temps de « mettre fin à cette guerre ».
Le dernier foyer de tension est la Judée-Samarie, en Cisjordanie, où trois millions de Palestiniens sont gouvernés par l'Autorité palestinienne dirigée par le président Mahmoud Abbas. Israël y voit une concentration de forces soutenues par l'Iran, telles que les Brigades des martyrs d'al-Aqsa, le Jihad islamique et le Hamas.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a condamné les récentes attaques militaires israéliennes contre les villes palestiniennes et les camps de réfugiés en Cisjordanie.
Selon M. Kanaani, les attaques militaires israéliennes, qui comprenaient « la destruction brutale des infrastructures et des services urbains » et « des incursions violentes dans des centres médicaux », reflétaient l’intention d’Israël « d’étendre la portée des meurtres de civils et des crimes contre le peuple palestinien ».
Lors d'une réunion avec une délégation du Congrès américain dirigée par le sénateur Joni Ernst au Caire le 29 août, le président égyptien Abdel-Fattah El-Sisi a mis en garde contre les conséquences dangereuses de l'escalade de la violence en Cisjordanie et a appelé à la mise en œuvre des accords juridiques internationalement reconnus sur la solution à deux États.
Israël a accepté une trêve de trois jours dans les combats dans la bande de Gaza à compter du 1er septembre, de 6 h à 15 h, afin de soutenir les efforts de vaccination contre la polio. La campagne de l'Organisation mondiale de la santé vise à vacciner environ 640 000 enfants de moins de 10 ans contre la polio, chaque enfant recevant deux doses. 1,26 million de doses et 500 boîtes de vaccin ont été livrées à la bande de Gaza.
KHANH MINH compilé
Source : https://www.sggp.org.vn/hoi-dong-bao-an-lien-hop-quoc-hop-ve-tinh-hinh-nhan-dao-tai-dai-gaza-post756547.html
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