Le mouvement Hezbollah libanais a tiré des roquettes sur des positions israéliennes à la frontière nord, en réponse à une frappe aérienne israélienne qui a tué le chef du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah.
La foule assiste au discours en ligne du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, à Beyrouth, au Liban. (Source : AFP/Getty Images) |
Selon Reuters, l'attaque du Hezbollah est survenue après qu'Israël a annoncé avoir tué M. Nasrallah lors d'une frappe aérienne dans la banlieue sud de Beyrouth le 27 septembre. Cependant, le Hezbollah n'a pas encore confirmé d'informations sur l'état de santé de Nasrallah.
L'armée israélienne est en état d'alerte maximale, craignant l'éventualité d'un conflit plus large. Le lieutenant-colonel Nadav Shoshani, porte-parole de l'armée israélienne, a exprimé l'espoir que la mort de Nasrallah inciterait le Hezbollah à modifier sa politique, tout en reconnaissant qu'Israël avait encore beaucoup à faire pour affaiblir les capacités du groupe.
De son côté, le vice-président turc Cevdet Yilmaz a averti que si la mort de Nasrallah était confirmée, la situation géopolitique s'aggraverait encore. « C'est exactement ce qu'Israël cherche à accomplir », a-t-il souligné.
Dans le même ordre d'idées, le Liban a refusé d'autoriser un avion iranien à pénétrer dans son espace aérien après qu'Israël a averti qu'il aurait recours à la force si l'avion atterrissait. Le ministère libanais des Transports a déclaré que cette décision visait à assurer la sécurité de sa population.
Le même jour, les forces houthies au Yémen ont déclaré que la mort du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lors d'une frappe aérienne israélienne renforcerait leur détermination à combattre leur « ennemi israélien ».
Dans un communiqué du 28 septembre, le conseil de direction des Houthis a déclaré : « Le sacrifice de Hassan Nasrallah va attiser les flammes de l'enthousiasme et de la détermination », et s'est engagé à gagner contre Israël.
Le même jour, le président turc, Tayyip Erdogan, a condamné les récentes attaques israéliennes contre le Liban, les qualifiant de politique de « génocide et d'agression ». Il a appelé le Conseil de sécurité des Nations Unies et la communauté internationale à intervenir pour stopper Israël.
Sur les réseaux sociaux, le président Erdogan a exprimé son soutien au peuple et au gouvernement libanais et a présenté ses condoléances aux victimes des frappes aériennes. Il a également appelé le monde musulman à adopter une position plus ferme face à la situation.
Source : https://baoquocte.vn/hezbollah-houthi-the-tan-cong-tra-dua-israel-tong-thong-tho-nhi-ky-keu-goi-the-gioi-hoi-giao-cung-ran-voi-tel-aviv-288066.html
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