Les images de violence à l’école suscitent toujours l’indignation.
L'école est une société miniature
Je crois que l'école est une société miniature, composée de centaines, voire de milliers de citoyens aux personnalités et aux émotions variées. Les différences dans les habitudes familiales et sociales, ainsi que dans les relations quotidiennes, ont engendré une diversité de comportements. Parmi ceux-ci, on trouve inévitablement des actes de violence à l'école.
Dans une classe comptant des dizaines d'élèves, cette différence est déjà perceptible. Elle est aussi à l'origine de comportements différents, notamment le recours à la « violence » pour résoudre les problèmes de certains élèves qui n'ont pas été éduqués à la gestion des émotions, à l'amour, à la tolérance et à la compassion.
Faites un effort pour écouter les étudiants
En tant que professeur principal, j'ai toujours l'habitude d'être proche du comité de classe et de discuter régulièrement avec lui afin d'écouter et de comprendre la situation en classe. De cette façon, je peux détecter rapidement les situations conflictuelles entre individus qui peuvent facilement dégénérer en conflits violents, afin d'intervenir rapidement et de les prévenir.
Lors des réunions de classe, je raconte souvent des histoires et évoque des situations réelles, transmettant ainsi aux élèves les compétences nécessaires pour contrôler leurs propres émotions, la tolérance et le pardon pour réguler les émotions négatives et toujours rester à l'écart de l'expression « violence à l'école ».
Nous devons apprendre aux élèves à « éteindre » les petits feux de la colère avec amour et empathie, et ce n'est qu'ainsi que nous pourrons lutter contre la violence à l'école. Le lien émotionnel, la compassion et la tolérance doivent être ancrés durablement dans leur âme, selon le principe « c'est en progressant qu'on gagne la course ».
Des élèves de l'école primaire Thai Hung, district 8, pendant un cours d'éducation physique
Je conseille souvent aux étudiants de choisir des sports sains pour pratiquer leur forme physique, de choisir les arts, la musique et les jeux intellectuels pour enrichir leur âme, et de ne pas choisir de films violents à regarder car ils sont faciles à « imiter » et ont tendance à « suivre ».
Les gens ont tendance à croire ce qu'ils voient, ce qui explique l'impact considérable des films sur nous. Certains contenus violents ont un impact direct sur le comportement des jeunes, tandis que d'autres influencent leur perception et sont facilement imitables, entraînant des conséquences négatives.
Bien sûr, ce n'est pas une solution miracle pour mettre fin à la violence à l'école, mais à mon avis, cela pénètre aussi en partie dans l'âme des élèves, les aidant à réaliser que la violence ne peut pas résoudre les problèmes de manière positive, la violence est impuissante dans le langage et elle ne convient pas aux citoyens intellectuels et informés, de sorte qu'ils ne recherchent pas cette solution même une fois dans leur vie !
Lien source
Comment (0)