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Notre station de radio de libération de l'agence CP90

Le 20 décembre 1960, le Front de libération nationale du Sud Vietnam est né, la Radio de libération a été établie dans la zone de guerre D et a émis officiellement le 1er février 1962 dans des conditions de guerre très difficiles.

Báo Thanh niênBáo Thanh niên21/06/2025

Et quelques mois plus tard, le Politburo a ordonné la création de la station de radio de libération A au Nord pour soutenir la station de radio de libération B au Sud, car la station B était encore petite, disposait d'installations extrêmement médiocres et était toujours attaquée par l'ennemi de toutes les manières possibles.

Đài Phát thanh Giải Phóng Cơ quan CP90 của chúng tôi- Ảnh 1.

Des journalistes et des rédacteurs de Radio B lors d'une réunion intime dans la zone de guerre

PHOTO : DOCUMENT

Il était urgent d'établir une station de radio de la Libération complète dans le Nord (Radio A), près du Comité central. Radio B en prépara les bases, puis les envoya au Nord. Radio A avait pour mission de compléter et d'ajouter les éléments nécessaires, en plus de relayer les programmes diffusés par Radio B tant qu'ils étaient encore disponibles. Seulement deux mois plus tard, le 30 avril 1962, la station de radio de la Libération A émettait officiellement à Hanoï .

Durant cette période, la guerre faisait rage : la station A dut évacuer plus de dix fois et changer de nom de code trois fois. D'abord V12, puis C55, et enfin CP90. Lorsque le Secrétariat du Comité central du Parti décida de créer CP90 (une agence spéciale dépendant du Secrétariat, remplaçant C55) pour reprendre les tâches de la station B, la station A disposait d'un personnel relativement complet.

Radio A, nom de code CP90, était dirigée par le journaliste Nguyen Thanh. À cette époque, CP90 connaissait son plus fort développement, avec plus de 400 membres et 14 départements. Parmi les plus de 400 employés, on comptait des Nordistes, dont la plupart étaient des enfants du Sud. Depuis 1972, la durée d'émission était de 10 heures par jour et par nuit, en 5 langues. En août 1976, CP90 avait accompli sa mission historique.

Đài Phát thanh Giải Phóng Cơ quan CP90 của chúng tôi- Ảnh 2.

Un journaliste de Libération Radio interviewe la célèbre prisonnière Vo Thi Thang lors de l'échange de prisonniers entre les deux camps à Loc Ninh

PHOTO : DOCUMENT

Comme un destin

Après avoir obtenu mon diplôme, en août 1970, j'ai été affecté au CP90. La station est située au 56, rue Quan Su, à Hanoï. Il s'agit d'un bâtiment construit pendant la période coloniale française, juste à côté de la station de radio « Voix du Vietnam » (58, rue Quan Su). Depuis, le CP90 est devenu un lieu qui m'a étroitement associé pendant les cinq premières années de ma carrière de journaliste, comme si c'était le destin…

Je me souviens encore très bien des paroles de M. Nguyen Thanh, directeur de Radio A, nous donnant aimablement nos instructions, à nous, nouveaux employés de l'agence : « Désormais, vous êtes reporters et rédacteurs de Radio A Libération. Même si vous n'allez pas au front, le travail ici n'en est pas moins urgent et difficile. C'est ici que nous vous formons pour développer vos compétences professionnelles et vos qualités politiques. Pour le bien de notre cher Sud, je suis convaincu que vous accomplirez vos tâches avec brio. »

À cette époque, la CP90 organisait des départements et des unités selon des noms de code allant de A1 à A10 : A1 (Informations), A2 (Équipe de diffusion), A3 (Affaires étrangères), A4 (Armée de libération), A5 (Affaires ennemies), A6 (Chronique), A7 (Arts), A9, A10, et une équipe de commentaires, une salle de diffusion... La station disposait également d'une troupe artistique dont le nom de code était A8 (musique, opéra réformé, tuong, chanson folklorique bai choi) composée de dizaines d'artistes.

Pendant la période où les avions américains bombardaient le Nord, le service d'information (A1) devait rester au bureau, assurer son service, recevoir les articles et couvrir rapidement la guerre au Sud, tandis que d'autres services devaient évacuer vers différents lieux, à trente ou quarante kilomètres de Hanoï. Chaque jour, en fin d'après-midi, des bus transportaient des programmes radio depuis les lieux d'évacuation jusqu'à Hanoï afin que les présentateurs et le service de radiodiffusion puissent terminer leurs émissions… et à leur retour, les bus nous apportaient des documents pour que nous puissions effectuer des recherches et produire de nouvelles émissions…

Đài Phát thanh Giải Phóng Cơ quan CP90 của chúng tôi- Ảnh 3.

Quatre officiers et reporters travaillant ensemble à Radio A ( de gauche à droite : l'auteur, Mme Le Thi Xuyen, M. Nguyen Kien Van et Mme Tran Thi Be)

PHOTO : PRISE EN 2023

J'ai travaillé comme reporter et rédacteur pour la section A6 avec plus d'une douzaine de collègues. Comme plusieurs autres rédacteurs de CP90, notre section A6 avait pour mission de diffuser largement la politique du Front de libération nationale du Sud-Vietnam auprès des populations du Sud, en ciblant les agriculteurs, les femmes, les jeunes, les intellectuels, etc., des zones rurales et urbaines.

La mission de notre département A6, ainsi que des services spécialisés et éditoriaux de la station, est de suivre les instructions du Bureau central : la station A a pour mission de « compléter et de compléter directement » les programmes diffusés à des fins politiques. Notre première tâche consiste à éditer tous les articles d'actualité envoyés du Sud (reçus via le système radio secret de l'agence), puis à sélectionner le contenu approprié aux sujets, au type et au programme. Nous sommes très heureux de recevoir des articles de journalistes et de reporters des champs de bataille de Binh Tri Thien, du Centre-Centre, de la Zone 5 et du Sud. Chaque article est un produit rare que nous apprécions grandement.

Dès réception d'un nouvel article au contenu pertinent, nous le transférons immédiatement au programme, même si celui-ci a été approuvé par les dirigeants et est prêt à être diffusé. Nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre, car les articles des correspondants de guerre sont non seulement toujours d'actualité, mais aussi uniques car ils sont écrits avec le sang et la sueur de nos frères et sœurs sur le champ de bataille, dans la fraction de seconde qui sépare la vie et le sacrifice, avant le feu et les balles…

Compte tenu des exigences de diffusion quotidienne, la durée d'un programme (rural, féminin, jeunesse, urbain) doit être garantie à 30 minutes. En réalité, l'actualité est souvent disponible, mais les articles sur le champ de bataille sont rares, insuffisants pour répondre aux besoins des chroniques. Notre mission principale est donc de compléter et de rédiger activement davantage d'articles en fonction des exigences politiques concrètes du champ de bataille. Nous avons rapidement contacté les dirigeants, les soldats blessés et malades, les braves soldats qui ont vaincu les Américains… quittant le champ de bataille pour travailler, se faire soigner, se reposer… et les étudiants du Sud envoyés au Nord pour y étudier.

Je me souviens encore de la première fois où je suis allée interviewer des femmes soldats blessées du Sud qui venaient d'arriver au Nord pour y être soignées. Je devais porter un gros magnétophone d'environ 3 kg, ce qui me faisait pencher sur le côté. Et pour travailler, je devais non seulement lutter avec cet appareil imposant et de mauvaise qualité, mais aussi lutter pour réduire le bruit ambiant.

Glorieux accomplissement d'une mission historique

Après près de 14 ans de construction et de développement, Radio Libération a connu une croissance constante grâce à une équipe de cadres révolutionnaires et de journalistes fidèles de plus de 600 personnes (la station A compte plus de 400 membres, la station B 210). La station a surmonté toutes les difficultés de la guerre et des attaques féroces pour devenir une station puissante, diffusant en vietnamien, anglais, français, cantonais, teochew, khmer… La voix de la révolution à travers Radio Libération est devenue de plus en plus puissante. C'est un succès miraculeux dans la lutte sur les ondes de la révolution vietnamienne.

Durant ces années difficiles et acharnées, 25 officiers et journalistes de la Station (Station B et Station A) sont morts en service et au combat direct avec l'ennemi. La Station a également contribué à la révolution par la destruction de braves soldats américains et de chars, et par l'abattage d'avions ennemis.

Évaluant Radio Libération, le journaliste Hoang Tung, ancien secrétaire du Comité central du Parti et ancien chef du Département central de la propagande, a affirmé : « Radio Libération a glorieusement rempli sa mission historique. La contribution de la station à la cause de la libération nationale et de la réunification n'est pas différente de l'exploit d'une armée forte. »

Grâce aux « exploits d'une armée forte », Radio A (CP90) et Radio B ont coopéré au combat, deux à la fois… Pour ses exploits et ses contributions significatives à la grande victoire de la résistance pour l'unification du pays, Radio Libération a reçu la noble Médaille de la Citadelle de Bronze du Gouvernement révolutionnaire provisoire de la République du Sud-Vietnam et de nombreuses autres distinctions du Parti et de l'État. Le 7 septembre 2018, la station a notamment été honorée par le Parti et le Gouvernement, qui lui ont décerné le titre suprême de Héros des Forces armées populaires.

C’est un grand honneur et une grande fierté non seulement pour Radio Libération, mais cela contribue également de manière significative à la fierté du journalisme révolutionnaire du Vietnam au cours des 100 dernières années.

Source : https://thanhnien.vn/dai-phat-thanh-giai-phong-co-quan-cp90-cua-chung-toi-18525061716444963.htm


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