Revenu stable grâce au tissage de brocart
Bien qu'il fût midi, la jeune Thi Thanh tissait encore avec diligence et assiduité la laine destinée au nouveau métier à tisser. Elle se dépêchait de terminer le tissage de la chemise en brocart à temps pour la livrer au client, conformément à la commande précédente. Chaque étape du tissage était réalisée avec minutie et soin par la jeune femme de 31 ans. Sous ses mains habiles et agiles, des motifs carrés et rectangulaires aux magnifiques motifs stylisés et aux couleurs éclatantes apparaissaient peu à peu sur le brocart. Pour être aussi experte qu'aujourd'hui, Mme Thanh apprit le tissage dès l'âge de 13 ans auprès de sa grand-mère.

Au début, Thanh consacrait son temps libre uniquement au tissage de brocarts pour sa famille. Peu à peu, elle réalisa que la demande de costumes traditionnels augmentait, tandis que le nombre de tisserands diminuait au village. Le désir de préserver son savoir-faire tout en gagnant sa vie poussa la jeune fille à s'engager sérieusement dans cette profession.
Réfléchir, c'est agir. Mme Thanh a recherché de nouvelles façons de tisser des motifs, combinant des modèles anciens enseignés par sa grand-mère pour créer de magnifiques produits qui attirent les clients. Elle a investi dans l'achat de matériaux, le renforcement du métier à tisser et l'apprentissage d'un tissage plus productif. Actuellement, Mme Thanh tisse en moyenne trois chemises finies par semaine. Chaque mois, ce travail lui permet également de gagner entre 7 et 9 millions de VND.
Élargir le marché
Pour élargir le marché de ses produits, Mme Thi Thanh tisse non seulement des produits selon les commandes des villageois, mais recherche aussi activement des clients. Elle met en vente ses produits, tels que des sacs et des vêtements en brocart, sur les réseaux sociaux comme Zalo, Facebook et TikTok. Elle noue des liens avec d'autres femmes du village pour tisser du brocart avec elle afin d'accroître sa productivité et de produire davantage pour répondre aux besoins de la clientèle.

Mme Thi Thanh a déclaré : « J'ai promu la publication et la vente de produits sur les réseaux sociaux, et les clients sont venus me voir pour passer commande. De nombreux clients réguliers du quartier viennent chez moi pour commander. Je suis très heureuse de vendre des produits, de gagner de l'argent grâce à mes propres efforts et de contribuer à la préservation des traditions culturelles du peuple M'nong. »
Parallèlement à son métier de tisserande, Mme Thi Thanh collabore avec les familles du village pour produire de l'alcool de riz traditionnel destiné à la vente. La demande initiale est principalement destinée aux fêtes, au Nouvel An et aux occasions importantes des familles du village. La bonne nouvelle se répand : l'alcool de riz produit par les familles et Mme Thi Thanh est connu et recherché par de nombreux clients, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la province. Ce travail permet non seulement à Mme Thanh et aux villageois d'améliorer leurs revenus, mais aussi de promouvoir et de préserver la culture traditionnelle.

M. Ton Duc Bao, secrétaire de l'Union des jeunes du district de Dak R'lap, a déclaré que Mme Thi Thanh était une jeune femme très active et enthousiaste au sein des mouvements associatifs et syndicaux locaux. Elle est un modèle de développement économique pour la jeunesse locale. Elle sait utiliser avec créativité les technologies numériques pour vendre des produits ethniques traditionnels, et son engagement envers la préservation de la culture ethnique est tout à fait remarquable.
Source : https://baodaknong.vn/chi-thi-thanh-lap-nghiep-tu-van-hoa-truyen-thong-233704.html
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