La police sud-coréenne a effectué une descente lundi dans le complexe du bureau présidentiel dans le cadre d'une enquête sur la déclaration de la loi martiale par le président Yoon Suk Yeol la semaine dernière.
Le Bureau national d'enquête (NOI) a envoyé ses fonctionnaires sur place vers 14 heures le 12 décembre (heure coréenne) pour recueillir des documents et du matériel liés à la déclaration ratée de la loi martiale par le président Yoon Suk Yeol le 3 décembre, selon l'agence de presse Yonhap.
La police a installé des barricades pour bloquer une marche de manifestants à Séoul le 12 décembre.
La police a déclaré que le raid d'aujourd'hui visait le quartier général du Comité des chefs d'état-major interarmées (JCS), situé à côté du bureau présidentiel, et que ce dernier n'était pas visé par la perquisition. Le bâtiment du JCS était utilisé par le commandement de la loi martiale lorsque l'ordre était en vigueur.
La police a ajouté que le JCS a accepté de coopérer avec l'enquête et que la police recevra des documents du JCS sous forme de soumission volontaire.
Le 11 décembre, la police a tenté de perquisitionner des bureaux clés, notamment la salle de réunion du Cabinet, le Service de sécurité présidentielle et le bunker. La perquisition initiale a pris fin après plusieurs heures, et la police n'a reçu que des documents limités de l'agence de sécurité, celle-ci ayant refusé de coopérer, selon Yonhap.
Parallèlement, le Parti démocrate (PD), principal parti d'opposition en Corée du Sud, a présenté aujourd'hui une nouvelle motion de destitution contre le président Yoon, suite à la déclaration de la loi martiale. Cette nouvelle motion est soutenue par cinq autres partis d'opposition.
La décision du DP est intervenue après que la motion de destitution contre M. Yoon a été abandonnée le 7 décembre en raison d'un manque de quorum, la plupart des législateurs du Parti du pouvoir populaire (PPP) au pouvoir de M. Yoon ayant boycotté le vote.
Après l'échec de la première motion de destitution, le DP a déclaré qu'il continuerait à faire pression pour la destitution de Yoon chaque semaine.
Le DP prévoit de soumettre la motion de destitution au vote lors de la session plénière du 14 décembre. Selon la loi, une motion de destitution doit être soumise au vote dans les 24 à 72 heures suivant son rapport à la session plénière.
Le chef du PPP, Han Dong-hoon, a soutenu aujourd'hui un vote sur la destitution du président Yoon, appelant les législateurs du parti à voter en fonction de leurs propres « convictions », selon Yonhap.
En outre, la députée du PPP Han Zee-a a déclaré aujourd'hui qu'elle voterait en faveur de la décision du Parlement de destituer M. Yoon en raison de la déclaration de la loi martiale, selon Yonhap.
Source : https://thanhnien.vn/canh-sat-han-quoc-lai-dot-kich-khu-phuc-hop-van-phong-tong-thong-185241212171846744.htm
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