Le gouvernement canadien a proposé 1,3 milliard de dollars canadiens (913,05 millions de dollars) pour la sécurité des frontières après que le président élu américain Donald Trump a menacé d'imposer des tarifs douaniers à Ottawa.
Les dépenses liées à la sécurité des frontières ne représentent qu’une petite partie du rapport économique d’automne du Canada, publié le 16 décembre. Récemment, le président élu des États-Unis, Trump, a menacé d’imposer un tarif de 25 % sur les importations en provenance du Canada et du Mexique à moins que ces pays ne mettent fin au flux de migrants et de drogues illégales à la frontière avec Washington.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau prend la parole lors de la conférence du Parti libéral à Ottawa le 16 décembre 2024.
« L'argent sera transféré à Sécurité publique Canada, à l'Agence des services frontaliers du Canada, au Centre de la sécurité des télécommunications et à la Gendarmerie royale du Canada », a indiqué le communiqué du Canada, selon Reuters.
Le gouvernement canadien prévoit apporter des modifications législatives à la Loi sur les douanes afin de conférer à l'Agence des services frontaliers du Canada de nouveaux pouvoirs d'inspection des marchandises exportées, indique le communiqué. Ottawa a déjà reconnu ses limites en matière d'interception des migrants, tout en s'engageant à déployer davantage de policiers et de technologies pour cibler les personnes qui franchissent la frontière.
Au cours des 12 derniers mois, la police frontalière américaine a appréhendé plus de 23 000 migrants près de la frontière canado-américaine, soit le double de l'année précédente. La police canadienne affirme avoir installé davantage de caméras et de capteurs dans la zone frontalière au cours des quatre dernières années.
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Dans un autre développement, la ministre canadienne des Finances, Chrystia Freeland, a démissionné le 16 décembre après avoir été en désaccord avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau sur des questions liées à la manière de gérer d'éventuels tarifs américains.
Mme Freeland a déclaré que la menace de nouveaux droits de douane américains constituait un grave danger. Selon Reuters, citant sa lettre de démission, elle a qualifié l'augmentation des dépenses du Premier ministre Trudeau de « coup politique » susceptible de compromettre la capacité d'Ottawa à gérer les droits de douane de 25 % sur les importations que le président élu Trump s'est engagé à imposer.
Reuters a déclaré que la démission de Mme Freeland - qui était vice-première ministre du Canada - était l'une des plus grandes crises auxquelles M. Trudeau a été confronté depuis son entrée en fonction en novembre 2015. Le ministre de la Sécurité publique, Dominic LeBlanc - membre de l'équipe proche de M. Trudeau - a été rapidement nommé ministre des Finances.
Source : https://thanhnien.vn/canada-tang-ngan-sach-an-ninh-bien-gioi-sau-loi-doa-tang-thue-cua-ong-trump-185241217072253688.htm
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