Un microrobot de quelques micromètres seulement a été testé avec succès dans le traitement de la sinusite. Il pénètre dans la cavité nasale, détruit les bactéries puis est évacué du corps. Il s'agit d'une nouvelle approche thérapeutique, sans antibiotiques ni chirurgie, qui révolutionnera prochainement l'approche des maladies respiratoires.

Le microrobot est composé de matériaux magnétiquement réactifs et peut interagir avec la lumière. Après avoir été inséré dans la cavité sinusale par un cathéter introduit par le nez, le dispositif est guidé par un champ magnétique contrôlé de l'extérieur. Une fois la zone inflammatoire atteinte, la lumière émise par la fibre microoptique active le microrobot pour générer de la chaleur et créer des radicaux libres d'oxygène, contribuant ainsi à décomposer l'épaisse couche de pus et à détruire les bactéries avec précision, sans affecter les tissus sains environnants.
Le traitement complet dure quelques dizaines de minutes. Une fois la procédure terminée, les microrobots sont automatiquement expulsés du nez avec les sécrétions, sans qu'il soit nécessaire de les récupérer. Ce processus n'endommage pas les tissus et aucune réaction inflammatoire n'est observée après le traitement.
Les résultats ont montré que l'efficacité de l'élimination bactérienne dépassait 99 % après une seule intervention. Des tests sur des modèles porcins et lapins ont montré que le tissu sinusal se rétablissait bien, sans signe de nécrose ni de fibrose. Cette nouvelle méthode remplacera progressivement les méthodes traditionnelles telles que l'antibiothérapie au long cours ou la chirurgie endoscopique.
La particularité de l'appareil réside dans sa capacité à se coordonner en groupes. Les microrobots fonctionnent en essaim, répartis uniformément dans l'environnement infecté pour optimiser l'efficacité du nettoyage. Cette conception permet d'économiser de l'énergie, d'éviter les collisions mécaniques dans les chambres étroites et d'assurer la stabilité pendant le fonctionnement. La force de direction externe, combinée aux signaux lumineux endoscopiques, permet de contrôler précisément chaque mouvement.
Outre l'efficacité, la sécurité est également une priorité absolue. Le microrobot utilise des matériaux biodégradables qui ne laissent pas de résidus à long terme. Toutes les opérations, de l'insertion au guidage jusqu'à l'activation de la réaction, sont contrôlées en environnement clos. Les données de surveillance par radiographie permettent une évaluation continue de la position et de l'état du robot pendant le traitement.
Au-delà de la sinusite, cette technologie est étendue au traitement des infections de structures complexes telles que la vessie, les intestins ou les zones entourant les dispositifs médicaux implantés. L'élimination locale des bactéries grâce aux bioréacteurs réduit considérablement le recours aux médicaments systémiques et minimise le risque de résistance aux antibiotiques, un problème de plus en plus fréquent en médecine moderne.
La technologie des microrobots pour le traitement de la sinusite en est encore au stade préclinique. Cependant, grâce à des résultats expérimentaux positifs et à une intervention minimale, elle est considérée comme une voie potentielle dans le domaine de la médecine de précision. Des essais sur l'homme pourraient être déployés dans les prochaines années, une fois les exigences de sécurité et de fabrication satisfaites.
L'utilisation de dispositifs médicaux microscopiques contrôlables par l'organisme connaît une forte croissance mondiale. Les microrobots sont étudiés pour devenir de nouveaux outils de traitement dans les cas d'infections chroniques, d'infections profondes ou de situations difficiles d'accès avec les techniques traditionnelles. Capables d'agir au bon endroit, rapidement et grâce à un mécanisme non pharmaceutique, les microrobots révolutionnent le traitement des maladies de manière moins invasive, plus rapide, plus précise et plus précise que jamais.
Source : https://khoahocdoisong.vn/ung-dung-vi-robot-trong-xu-ly-viem-xoang-bang-cong-nghe-cao-post1551942.html
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