Selon Mash , l'armée ukrainienne utilise des composants électroniques récupérés sur le drone suicide russe Geran-2 pour construire ses propres drones suicides. L'un de ces appareils ukrainiens a récemment été intercepté par la défense aérienne russe.
Toujours selon Mash, les services de sécurité russes ont découvert les blocs de guidage électronique du Geran-2 dans l'épave du drone ukrainien abattu. La conception du drone suicide ukrainien semble beaucoup plus simple que celle du Geran-2, mais il est équipé de deux moteurs à double turbine pour augmenter son rayon d'action.
Le système de guidage actuellement utilisé par la Russie sur Geran-2 s'appelle Kometa (Comète), il est généralement placé sur l'aile du drone car si l'avion est intercepté ou perd le contrôle, il sera très probablement moins endommagé.
Drone suicide russe Geran-2. (Photo : RT)
Kometa guide Geran-2 sur la base du système de navigation par satellite GLONASS développé par la Russie, il n'est donc pas soumis aux mêmes limitations que le système GPS américain.
La Russie a commencé à utiliser massivement les drones Geran-2 en Ukraine l'automne dernier, effectuant des frappes à longue portée en profondeur sur le territoire ukrainien.
Le Geran-2 est non seulement efficace en attaque, mais aussi beaucoup moins cher à construire et à déployer que les missiles modernes. Le coût d'un drone suicide russe ne dépasse pas 18 000 à 20 000 dollars, ce qui le rend bien moins cher que n'importe quel missile de croisière.
La cellule en plastique/composite réduit la visibilité radar, et le moteur à pistons ne génère pas suffisamment de chaleur pour la détection et le ciblage infrarouges par les armes de défense aérienne à basse altitude. Malgré son petit moteur à hélice, le drone peut atteindre une vitesse de 220 à 250 km/h et une autonomie de plus de 2 000 à 2 500 km.
Geran-2 transporte une ogive hautement explosive pesant plusieurs dizaines de kilogrammes. De plus, selon des sources étrangères, la dernière série de drones utilise des ogives à fragmentation pour accroître la capacité d'attaque de l'arme.
Kiev et ses alliés occidentaux ont affirmé à plusieurs reprises que les drones étaient bel et bien d'origine iranienne, soulignant les similitudes frappantes entre le Geran-2 et le Shahed-136. Cependant, l'Occident ne dispose d'aucune preuve solide pour étayer ces affirmations.
Alors que Moscou et Téhéran ont nié à plusieurs reprises que les drones aient été fournis à la Russie par l'Iran, Téhéran a admis avoir envoyé un modèle de drone à la Russie plusieurs mois avant le début du conflit en février 2022.
Tra Khanh (Source : russian.rt.com)
Source
Comment (0)