(TN&MT) - Le 19 novembre, en marge de la 29e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 29) en Azerbaïdjan, le vice-ministre des Ressources naturelles et de l'Environnement Le Cong Thanh a eu une réunion bilatérale avec M. Simon Watts - Ministre du Changement climatique de la Nouvelle-Zélande.
Lors de la réunion, les deux parties ont discuté des efforts déployés par chaque pays pour répondre au changement climatique et des activités de coopération bilatérale menées récemment. Selon le vice-ministre Le Cong Thanh, le Vietnam est l'un des pays les plus touchés par le changement climatique et a pris des engagements forts, notamment celui d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 et un plan de mise en œuvre complet.
Le Vietnam met actuellement en œuvre la loi de 2020 sur la protection de l'environnement et modifie et complète le décret n° 06 relatif à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la protection de la couche d'ozone. Cela comprend la modification et le complément de la réglementation sur la gestion et l'échange de crédits carbone avec les partenaires internationaux. Selon ce plan, le Vietnam prévoit de tester l'attribution de quotas d'émission de gaz à effet de serre aux installations en 2025 et espère s'inspirer de l'expérience néo-zélandaise en matière d'exploitation et de développement du marché du carbone.
Le ministre Simon Watts a indiqué que la Nouvelle-Zélande possède le deuxième plus ancien système d'échange de quotas d'émission de gaz à effet de serre au monde, ce qui lui permet de partager de nombreuses expériences avec le Vietnam. La Nouvelle-Zélande a proposé que les deux ministères incluent ce point dans l'accord de coopération de l'année prochaine, dans le cadre de la visite et de la séance de travail du Premier ministre néo-zélandais au Vietnam à l'occasion du 50e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays. Ce sera l'un des principaux documents signés sous la présidence des hauts dirigeants des deux pays.
Selon M. Simon Watts, la réduction des émissions dans l'agriculture pourrait être une priorité de coopération entre les deux pays, compte tenu de leurs atouts actuels. Lors de la COP 29, la Nouvelle-Zélande a décidé de verser 20 millions de dollars à la Banque asiatique de développement (BAD) pour soutenir les efforts de lutte contre le changement climatique en Asie du Sud-Est, et a soutenu l'établissement d'un nouvel objectif mondial de financement climatique pour la période à venir.
Lors de la réunion, les deux parties ont également évoqué le potentiel de coopération dans le domaine du changement climatique en particulier et des ressources environnementales en général. Parmi les propositions de l'accord de coopération conjoint des deux ministères figurent : le dialogue politique sur le changement climatique et la coopération technique en matière d'échange de données sur la comptabilité carbone et la mise en œuvre de l'article 6 de l'Accord de Paris ; les politiques d'adaptation au changement climatique et la recherche climatique ; les solutions fondées sur la nature pour la gestion durable des forêts, le carbone bleu ; la réduction des émissions de gaz à effet de serre ; et la coopération dans le domaine de la protection de l'environnement.
Avec un certain nombre de priorités dans le domaine du changement climatique, le ministère des Ressources naturelles et de l'Environnement a proposé que la Nouvelle-Zélande soutienne le Vietnam dans la mise en œuvre des engagements du Vietnam lors de la COP26, la mise en œuvre de la Stratégie nationale sur le changement climatique pour la période allant jusqu'en 2050, les Contributions déterminées au niveau national en 2020, 2022 et la mise en œuvre du NDC3.0 pour la période 2025-2035 que le Vietnam est en train d'élaborer.
La Nouvelle-Zélande exploite son marché intérieur du carbone depuis 2008. Ce marché couvre les secteurs de l'énergie, des procédés industriels, des combustibles fossiles, des déchets et de la foresterie. La Nouvelle-Zélande est l'un des rares pays au monde à inclure la foresterie dans son marché du carbone et prévoit d'y inclure l'agriculture à partir de 2026. Le ministère du Changement climatique est actuellement responsable de la gestion globale du marché du carbone néo-zélandais.
Source : https://baotainguyenmoitruong.vn/trao-doi-kinh-nghiem-phat-trien-thi-truong-cac-bon-voi-new-zealand-383394.html
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