Le 24 août, le commandant en chef de l'armée soudanaise, Abdel Fattah al-Burhan, a annoncé qu'il ne participerait pas aux pourparlers de paix en Suisse avec le groupe paramilitaire Forces de soutien rapide (RSF).
Le commandant en chef de l'armée soudanaise, Abdel Fattah al-Burhan. (Source : AFP) |
S'exprimant à Port-Soudan, M. Burhan a déclaré : « Nous n'irons pas à Genève. Nous nous battrons pendant 100 ans. »
Bien que RSF ait envoyé une délégation, les Forces armées soudanaises (FAS) ont refusé de participer, communiquant uniquement avec les médiateurs par téléphone. Les FAS ont exprimé leur mécontentement quant au format des négociations.
Les pourparlers de paix, initiés par les États-Unis le 14 août, se sont déroulés à huis clos en Suisse. Ils étaient co-organisés par l'Arabie saoudite et la Suisse. L'Union africaine (UA), l'Égypte, les Émirats arabes unis (EAU) et l'Organisation des Nations unies (ONU) ont fait office de groupe de pilotage.
Bien que les négociations se soient terminées le 23 août sans cessez-le-feu, des progrès ont été réalisés pour garantir l’accès de l’aide sur deux routes principales vers le Soudan.
Le conflit entre les forces gouvernementales et les RSF a éclaté en avril 2023, forçant environ 20 % de la population soudanaise à fuir et faisant des dizaines de milliers de morts. Plus de 25 millions de personnes, soit plus de 50 % de la population, sont confrontées à une grave famine.
Source : https://baoquocte.vn/sudan-tong-tu-lenh-fattah-al-burhan-tuyen-bo-quan-doi-se-chien-dau-trong-100-nam-283829.html
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