"Mon cocotier"
Dans le village de Tung Chanh, commune de Cat Hiep, district de Phu Cat (Binh Dinh), M. Luu Anh Vu (34 ans) est considéré comme celui qui a « prolongé son enfance avec les cocotiers » en transformant ses anciens champs de manioc et de haricots en une cocoteraie de plus d'un hectare. M. Vu a commencé à convertir ses cultures en 2016 et, en 2024, il a officiellement mis en œuvre le modèle « Mon Cocotier ». La particularité de ce système est que les clients peuvent scanner le code QR pour identifier chaque cocotier et connaître ainsi son âge, son rendement, sa méthode d'entretien et même… le nom de l'acheteur.
Jardin de cocotiers de M. Luu Anh Vu dans le village de Tung Chanh, commune de Cat Hiep, district de Phu Cat (Binh Dinh). PHOTO : HAI PHONG
Peu de temps après, ce modèle a reçu un accueil favorable des consommateurs, notamment dans les grandes villes (les clients choisissent simplement l'arbre, n'ont pas besoin de l'emporter chez eux, mais le propriétaire de la cocoteraie s'en charge. À la saison des récoltes, ils peuvent venir cueillir directement leurs noix de coco ou le propriétaire les leur livre à l'adresse souhaitée). Ils peuvent choisir d'acheter directement un lot complet de chaque cocotier pour un an, au prix de 800 000 à 1 million de VND par arbre, et ainsi devenir propriétaires de tous les fruits produits par l'arbre, avec un rendement d'environ 100 à 120 fruits par an.
La particularité du modèle « Mon Cocotier » réside dans l'utilisation de la technologie QR code pour récupérer des informations sur chaque cocotier. Chaque cocotier possède son propre code d'identification, comprenant des informations détaillées telles que la race, l'âge, la date de plantation, le prix de vente, le rendement estimé et, surtout, le nom et le numéro de téléphone du propriétaire.
Chaque cocotier possède un QR code. PHOTO : HAI PHONG
Les clients peuvent venir au jardin pour choisir un arbre, prendre des photos avec leur cocotier ou observer à distance grâce aux images mises à jour par le propriétaire. À l'approche de la récolte, M. Vu invitera les clients à venir admirer ou recevoir des noix de coco à domicile.
« Les noix de coco qui parviennent aux consommateurs ont une identité et une adresse claires, une qualité garantie, sans passer par des commerçants ou des intermédiaires, donc tout le monde peut être rassuré », a partagé M. Vu.
Le cocotier est une plante facile à cultiver et peu coûteuse. Les quatre premières années, vous pouvez utiliser le terrain pour cultiver des arachides, élever des poulets et des vaches. Cela contribue à augmenter les revenus et à améliorer le sol. Après 30 mois de plantation, l'arbre peut porter des fruits, et à partir de la quatrième année, il produira des fruits régulièrement toute l'année.
Grâce à des soins biologiques, la cocoteraie de M. Vu affiche un rendement stable : chaque arbre produit entre 100 et 120 fruits par an, pour un prix de vente moyen de 8 000 VND/fruit, soit 2 000 à 4 000 VND de plus que le prix d'achat des commerçants. Chaque année, les producteurs gagnent environ 1 million de VND par arbre, sans compter que de nombreux ménages vendent également des plants de cocotiers siamois entre 40 000 et 60 000 VND/arbre, augmentant ainsi leurs revenus.
Au moment de la récolte, les noix de coco sont cueillies et livrées aux acheteurs. PHOTO : HAI PHONG
De plus, les cocotiers contribuent également à résoudre le problème des eaux usées du bétail en zone rurale. Le fumier et les eaux usées des exploitations agricoles sont utilisés comme engrais organique pour irriguer les cocotiers, ce qui permet de réduire les coûts et d'augmenter la productivité.
Répliquer le modèle, viser l'exportation
Selon le Département de l'Agriculture et de l'Environnement du district de Phu Cat, le modèle « Mon Cocotier » compte 35 ménages participants. Grâce à cette méthode, le produit n'a pas à se soucier de la production, le prix est stable, ce qui garantit l'hygiène et la sécurité alimentaire et inspire confiance aux consommateurs.
Le district de Phu Cat compte 35 foyers participant au projet « Mon Cocotier ». PHOTO : HAI PHONG
Le district de Phu Cat compte actuellement environ 1 250 hectares de cocotiers, dont près de 1 160 hectares sont productifs. Parmi les communes où les plantations sont concentrées, on trouve Cat Hiep, Cat Hanh, Cat Trinh et Cat Son. Récemment, le district a finalisé les procédures d'attribution de codes de zone de culture à 130 foyers possédant plus de 50 hectares. C'est une condition préalable à l'exportation de noix de coco fraîches vers la Chine.
De plus, de nombreux ménages ont également commencé à participer au modèle de production de noix de coco biologique, sur une superficie de 18,4 hectares à Cat Trinh, Cat Lam et Cat Hiep. Des coopératives et des associations de producteurs de noix de coco ont également été créées localement pour fournir des conseils techniques et favoriser la consommation des produits.
Selon les statistiques, d'ici fin 2023, la province de Binh Dinh comptera plus de 9 350 hectares de cocotiers, dont près de 2 300 hectares de cocotiers siamois. La noix de coco est principalement cultivée dans la ville de Hoai Nhon et dans les districts de Phu Cat, Phu My et Hoai An, devenant une culture clé et stratégique.
Source : https://thanhnien.vn/quet-ma-qr-cho-dua-185250618110243033.htm
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