Lors du séminaire « Evaluation foncière : correcte et suffisante » organisé par le journal Thanh Nien le 14 juin, les experts ont déclaré que l'évaluation doit être unifiée à partir de la méthode de calcul, modifier le décret pour éliminer rapidement les obstacles afin que l'État dispose d'une source importante de revenus et que les entreprises et les citoyens en bénéficient également.
M. Le Hoang Chau, président de l'Association immobilière de Hô-Chi-Minh-Ville (HoREA), estime qu'il reste plus de 58 000 livres roses non délivrés aux acquéreurs. Par conséquent, les 5 % restants du montant du contrat de l'investisseur n'ont pas été collectés et le produit ne peut être négocié sur le marché, ce qui entraîne des transactions clandestines.
Selon M. Chau, de 2005 à aujourd'hui, la part des recettes foncières dans le budget de l'État, dont les taxes foncières sont les plus importantes, représente 13,1 % du total des recettes budgétaires nationales. Ce chiffre pourrait atteindre 15 à 16 % les années précédentes. C'est un chiffre très important.
Rien qu'en 2023, les fluctuations foncières à Hô-Chi-Minh-Ville ont dépassé les 300 000 cas. Plus ces fluctuations sont importantes, plus l'économie se redresse. Actuellement, Hô-Chi-Minh-Ville compte plus de 1,8 million de terrains, avec un taux de délivrance de livres rouges atteignant 99,3 % (supérieur à la moyenne nationale). Seules 13 000 parcelles n'ont pas reçu de livres rouges. Une évaluation correcte, suffisante et équitable, sans recouvrement excessif, permet de stimuler le développement économique et de générer des recettes pour le budget de l'État.
Parmi les six raisons qui freinent l'octroi des livres roses, la valorisation foncière est la principale. Photo d'illustration
Selon M. Chau, parmi les six raisons qui freinent l'octroi des permis de construire, la principale est l'évaluation foncière. Les critères d'application de l'évaluation foncière prévus par le décret gouvernemental 44/2014 sont bloqués, notamment la méthode de calcul des excédents, ce qui met en difficulté les fonctionnaires concernés. Les entreprises sont également bloquées. Or, ces dernières souhaitent toutes que la réglementation soit facile à comprendre et à appliquer.
Le décret 12/2024 modifiant et complétant le décret 44 n'a pas encore révisé les questions clés sur l'évaluation foncière sur lesquelles HoREA a commenté.
Le Premier ministre a fixé au 16 juin la date limite pour que tous les ministères et secteurs soumettent des décrets au gouvernement pour examen avant approbation ; des efforts seront faits d'ici le 28 juin pour signer les décrets, afin qu'ils puissent entrer en vigueur en même temps que la loi foncière (qui devrait entrer en vigueur le 1er août) et être mis en œuvre prochainement.
Le Dr Tran Du Lich a déclaré que le prix du foncier au Vietnam correspond au prix des droits d'usage du sol (DUT). Or, ce prix doit toujours être le produit du marché, et non celui de l'État. Un mécanisme non marchand ne peut être qualifié de prix.
Selon lui, il existe cinq méthodes d'évaluation foncière dans le monde, mais la différence au Vietnam réside dans le fait que d'autres pays utilisent ces méthodes pour la collecte des impôts et l'évaluation à des fins de sécurité nationale et de défense. Chez nous, l'évaluation sert à collecter les redevances foncières, ce qui bloque tous les projets. Comment résoudre ce problème ? Non seulement Hô-Chi-Minh-Ville, mais aussi certaines provinces de la région Centre sont bloquées.
« Nous avons proposé que l'État adopte une approche à long terme, en prélevant non pas des taxes foncières, mais des impôts fonciers, ce qui allégerait les charges des entreprises. À ce moment-là, les acheteurs n'oseront plus spéculer et, s'ils le font, ils devront payer des impôts. Actuellement, les taxes foncières représentent 13 % des recettes budgétaires nationales totales, ce qui est considérable », a souligné le Dr Tran Du Lich.
Selon le Dr Tran Du Lich, en raison des recettes fiscales, certaines localités se sont développées sans discernement, abandonnant maisons et terrains, affaiblissant ainsi les ressources. « Parmi les nombreuses méthodes, je propose de supprimer la méthode de calcul des excédents. En particulier, si l'État transfère aux entreprises la responsabilité de l'autodéclaration et de l'évaluation, si chaque projet est comptabilisé en coûts… la différence est alors réglée et l'impôt est calculé. Lorsque les entreprises recruteront des consultants, ils seront également plus honnêtes et plus responsables pour harmoniser les intérêts de l'État, alors tout sera bientôt réglé », a déclaré M. Lich.
Source : https://nld.com.vn/tien-su-dung-dat-tinh-sao-cho-dung-va-du-196240614143214555.htm
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