L'accord sur les céréales ne devrait pas durer sans la Russie

Le 10 septembre, en marge du sommet du G20 à New Delhi (Inde), le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que la Russie ne pouvait être exclue de l'accord sur les céréales et qu'aucun progrès n'était possible si Moscou ne participait pas à cette initiative.

L'accord sur les céréales a expiré lorsque la Russie a refusé de se joindre à l'accord le 17 juillet. (Source : Reuters)

Le président Recep Tayyip Erdogan a souligné : « L'accord céréalier a été prolongé trois fois et, grâce à cette initiative, 30 millions de tonnes de céréales ont été livrées dans de nombreuses régions du monde . Sans la participation de la Russie, cet accord serait difficilement viable. »

M. Erdogan a également annoncé une prochaine réunion concernant l'accord susmentionné entre les représentants de la Russie, de l'Ukraine et des Nations Unies, mais n'a pas précisé l'heure ni le lieu exact.

Le 17 juillet, la Russie avait refusé de continuer à participer à l'accord céréalier signé par les parties en 2022 pour garantir la sécurité des exportations de céréales ukrainiennes à travers la mer Noire. Cet accord prévoit également la facilitation des exportations de produits agricoles et d'engrais russes.

Moscou a expliqué que le retrait de l'accord était dû à la non-application de la partie de l'accord relative aux exportations russes vers les marchés mondiaux.

En outre, le président russe Vladimir Poutine a souligné à plusieurs reprises le fait que la plupart des céréales en provenance d'Ukraine sont expédiées vers les pays européens, alors que selon l'accord, elles étaient censées être destinées aux pays les plus pauvres.

La Russie a toutefois déclaré qu’elle était prête à continuer à participer à l’accord uniquement si toutes les obligations qui y sont liées étaient remplies.

Source: https://baoquocte.vn/tho-nhi-ky-thoa-thuan-ngu-coc-kho-ben-vung-neu-thieu-nga-241651.html