La France est le troisième pays après le Japon et l'Italie à investir et à exploiter des lignes ferroviaires à grande vitesse, faisant du TGV une « fierté nationale ».
La France « rétrécit » avec les trains à grande vitesse. La France est le deuxième pays d'Europe à investir et à exploiter des lignes ferroviaires à grande vitesse. Comme le Japon et l'Italie, cette décision est motivée par l'incapacité du réseau ferroviaire conventionnel à répondre à la demande. Selon le journal Giao Thong, la France a étudié et investi dans les lignes à grande vitesse dans le contexte de la crise énergétique des années 1970, du fort développement des autoroutes et des segments de prix de plus en plus accessibles des liaisons aériennes. Parallèlement, le système ferroviaire traditionnel, d'une durée de fonctionnement de 150 ans, s'est dégradé, rendant le transport ferroviaire obsolète pour les besoins de transport.
Train à grande vitesse TGV en France (Photo : internet).
Face à la nécessité de restructurer l'espace de développement économique et d'améliorer la compétitivité du rail, le gouvernement français a décidé de développer une ligne ferroviaire à grande vitesse (TGV) sur l'axe Paris-Lyon, déjà surchargé. En 1981, la France a mis en service la première ligne TGV reliant Paris et Lyon, avec une vitesse opérationnelle de 260 km/h, mais la vitesse de conception et d'essai a atteint un record mondial de 380 km/h. La naissance du TGV a marqué le début d'une nouvelle phase de développement décisive pour l'industrie ferroviaire française. Le TGV « rétrécit » la France et même l'Europe dans un rayon de 3 à 4 heures de trajet, reliant les principales villes françaises. Entre 1990 et 2010, de nombreuses lignes TGV nationales ont été inaugurées. Parmi elles, la ligne Eurostar de 50 km reliant l'Angleterre par le tunnel sous la Manche, et la ligne Thalys reliant la Belgique et les Pays-Bas, reliant la France à l'Europe et à l'Angleterre avec des temps de trajet modérés, un niveau de sécurité élevé et une bonne qualité de service. Le train à grande vitesse (TGV) français est principalement destiné au transport de voyageurs. Seuls quelques petits articles de grande valeur étaient auparavant transportés sur des trains spécialisés, issus du TGV Sud-Est (train postal de La Poste). Cependant, en 2015, son exploitation a été interrompue en raison d'une faible demande. Dix ans après l'inauguration du premier TGV, le nombre de voyageurs n'a cessé d'augmenter fortement. Selon le Groupe SNCF, le réseau TGV transporte environ 250 000 voyageurs par jour, soit une moyenne de 90 millions de personnes par an. Fin 2003, il avait transporté 1 milliard de voyageurs, et en 2010, il en avait transporté 2 milliards. Au plus fort de la demande, le TGV représentait environ 75 % du volume de transport de voyageurs sur les lignes gérées par la SNCF. Les avantages qui permettent au TGV de concurrencer l'aérien et la route sont la rapidité du trajet, la diversité des services, la commodité, la sécurité et des tarifs bien plus avantageux que l'avion. Dans le même temps, le respect de l'environnement est un facteur important dans le choix des Français et permet au TGV de ne pas avoir de concurrents sur des distances inférieures à 1 000 km et des temps de trajet inférieurs à 3 heures.
Selon l'Union internationale des chemins de fer (UIC), la France compte actuellement 12 lignes ferroviaires à grande vitesse en exploitation, d'une longueur totale de 2 735 km ; toutes ont une vitesse maximale de 300 à 320 km/h. À long terme, la France prévoit d'investir dans 1 242 km supplémentaires, portant le nombre total de kilomètres de lignes à grande vitesse à 3 977 km.
En France, l'investissement et la gestion des lignes ferroviaires à grande vitesse sont entièrement confiés à des sociétés relevant de l' État français. Les sources de capitaux d'investissement pour les lignes ferroviaires à grande vitesse sont diverses, mais les capitaux publics ou les entreprises publiques représentent toujours une part importante, suivis par les gouvernements régionaux où la ligne passe. Par exemple, pour la ligne Rhin-Rhône (branche Est, phase 1), les capitaux publics et les entreprises publiques représentent plus de 60 % ; les capitaux des gouvernements des régions Franche-Comté, Alsace et Bourgogne représentent un total de plus de 28 % ; en outre, il existe d'autres sources... Après les étapes de restructuration et de fusion, de janvier 2015 à aujourd'hui, la mission de construire, de posséder, de gérer et d'organiser l'exploitation des chemins de fer français a été entreprise par la SNCF afin d'assurer une utilisation optimale du réseau ferroviaire national, la sécurité, la qualité de service et la maîtrise des coûts dans des conditions établies. Assurant ainsi une concurrence loyale, sans discrimination entre les opérateurs ferroviaires. Recherche indépendante, exportation de technologie. Pays doté d'une technologie originale, la France a développé et réalisé de nombreuses réalisations en investissant dans les lignes ferroviaires à grande vitesse. En 2007, la France a battu le record du monde de vitesse d'essai d'un train express à 574,8 km/h. À ce jour, ce record reste le record mondial de technologie ferroviaire. La technologie du TGV a été exportée et transférée vers de nombreux pays européens, le Maroc et la Corée. Pour les Français, le TGV est une « fierté nationale ».
Carte du réseau ferroviaire à grande vitesse en France.
La France bénéficie d'un relief relativement plat, les trains circulent principalement sur des talus et la demande de transport y est faible en raison de l'absence de couloirs densément peuplés. Par conséquent, les trains français tendent à améliorer le confort et la vitesse des trains, et le volume de construction est faible. Il n'est donc pas nécessaire de rechercher et d'améliorer la réduction de la charge à l'essieu, ce qui conduit à l'utilisation d'une alimentation centralisée, ce qui permet de réduire les coûts de maintenance et de réduire le bruit pour les voyageurs. Grâce à des conditions de terrain favorables, permettant l'utilisation de courbes à grand rayon, il est possible d'utiliser des bogies partagés pour augmenter la rigidité et la vitesse des trains. La technologie française est utilisée pour les trajets partagés de voyageurs et de marchandises, ainsi que pour les trains à grande vitesse partagés avec les trains conventionnels. Cependant, la France évolue progressivement vers l'exploitation séparée des trains de voyageurs à grande vitesse. Pour atteindre une vitesse de 320 km/h, le TGV doit utiliser des rails spéciaux et une série d'améliorations qui lui permettent de circuler à grande vitesse grâce aux principes suivants : moteurs puissants, centre de gravité bas, forme aérodynamique favorable, points de connexion robustes, signaux d'assistance précis pour le conducteur lorsqu'il est impossible d'observer les deux côtés du train à grande vitesse… Les rails sont spécialement conçus pour résister aux vitesses élevées, minimiser les vibrations et le bruit, garantissant ainsi la sécurité et le confort des passagers. Les améliorations continues en matière de technologie et de conception ont permis aux trains TGV de conserver leur position de leader dans les pays producteurs de trains à grande vitesse, répondant aux exigences croissantes des voyageurs en matière de vitesse et de confort.
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