L'Assemblée nationale a décidé de prévoir trois modèles de détention pour les mineurs qui commettent des délits, sans nécessairement prévoir des prisons séparées.
La présidente du Comité judiciaire, Le Thi Nga, a présenté un rapport expliquant, acceptant et révisant le projet de loi.
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3 modèles de détention pour les criminels de moins de 18 ans
Au cours du processus législatif, l’une des questions qui a fait l’objet de nombreuses discussions a été la manière de réglementer la détention des personnes de moins de 18 ans qui commettent des crimes, et la question de savoir s’il devrait y avoir des prisons séparées ou non.
L'Assemblée nationale s'est finalement accordée sur une réglementation : les mineurs purgeant leur peine de prison dans des prisons, des sous-camps ou des zones de détention réservées aux mineurs détenus.
Selon le Comité permanent de l'Assemblée nationale, pour résoudre le problème susmentionné, cette agence a chargé le Comité permanent du Comité judiciaire de demander au gouvernement de donner son avis sur la réglementation relative aux conditions matérielles des prisons.
Les documents du gouvernement et du ministère de la Sécurité publique proposent tous deux de ne pas réglementer les camps de détention séparés, mais seulement de réglementer les sous-camps ou les zones de détention spécifiquement destinés aux personnes de moins de 18 ans.
La Commission permanente de l'Assemblée nationale a constaté qu'actuellement, le nombre de personnes de moins de 18 ans purgeant une peine dans les prisons n'est pas important, mais qu'elles sont réparties dans de nombreuses prisons à travers le pays.
Il convient de noter qu'il existe des prisons qui n'accueillent qu'une vingtaine de détenus de moins de 18 ans, ce qui rend difficile l'organisation d'une formation culturelle et professionnelle, ainsi que la satisfaction d'exigences spécifiques.
Ainsi, dans le but de répondre à l'exigence de disposer d'un espace dédié à l'exécution des peines, de disposer de nombreux modèles parmi lesquels choisir et de pouvoir hériter des installations existantes, la loi a prévu 3 modèles d'établissements de détention pour les personnes de moins de 18 ans.
Le Comité permanent a déclaré que le choix du modèle est attribué par la loi au ministre de la Sécurité publique et au ministre de la Défense nationale qui décident en fonction des conditions réelles.
Il est également suggéré d’envisager d’accorder la priorité aux personnes de moins de 18 ans qui commettent des délits afin qu’elles purgent leur peine de prison dans des centres de détention proches de leur famille et de leur lieu de résidence.
L'organisation dépendra de la réalité, du nombre de prisons ou de sous-prisons distinctes et de zones de détention distinctes au sein de la prison. S'y ajoutent d'autres conditions, notamment la prise en compte des conditions de la ville et du lieu de résidence du détenu afin de faciliter les visites aux proches.
L'Assemblée nationale adopte la loi sur la justice pour mineurs
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12 mesures de gestion de la redirection
Un élément essentiel de la loi sur la justice pour mineurs est la gestion de la déjudiciarisation. Celle-ci est considérée comme une politique particulière témoignant de l'humanité de l'État dans le traitement des délinquants de moins de 18 ans.
En conséquence, la déjudiciarisation est comprise comme une procédure visant à remplacer les procédures pénales pour traiter les personnes de moins de 18 ans qui commettent des délits par des mesures sociales, éducatives et préventives.
La loi prévoit 12 mesures de déjudiciarisation, notamment : la réprimande, les excuses à la victime, l’indemnisation des dommages ; la participation à des programmes de formation éducative et professionnelle ; la participation à un traitement et à des conseils psychologiques ; et l’exécution de travaux d’intérêt général.
A cela s'ajoutent l'interdiction de contact avec des personnes qui risquent d'inciter les mineurs à commettre de nouveaux délits, la restriction du temps de déplacement et l'interdiction de se rendre dans des lieux qui risquent d'inciter les mineurs à commettre de nouveaux délits.
Les trois autres mesures sont l’éducation au niveau de la commune, du quartier et de la ville ; l’assignation à résidence ; et l’éducation dans les écoles de redressement.
Selon la loi, il existe 3 groupes de sujets qui sont soumis à des mesures de réorientation.
Premièrement, les personnes âgées de 14 à moins de 16 ans qui commettent des crimes très graves selon les dispositions du Code pénal (à l’exception des crimes de meurtre, de viol, de production illégale de drogues, etc.).
Deuxièmement, les personnes de 16 ans à moins de 18 ans qui commettent des crimes très graves sans intention de le faire, commettent des crimes graves ou commettent des crimes moins graves selon les dispositions du Code pénal (à l’exception des crimes liés au viol, à la drogue, etc.).
Troisièmement, le mineur est un complice avec un rôle insignifiant dans l’affaire.
Thanhnien.vn
Source : https://thanhnien.vn/quoc-hoi-chot-3-mo-hinh-giam-giu-nguoi-duoi-18-tuoi-pham-toi-185241130084250562.htm
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