Le Qatar, l'Irak et l'Arabie saoudite ont condamné le contrôle israélien de certaines parties de la Syrie, tandis que les États-Unis affirment que les actions de Tel-Aviv visent à prévenir le risque de terrorisme.
Le ministère des Affaires étrangères du Qatar a publié une déclaration le 9 décembre soulignant que l'attaque israélienne était « un développement dangereux et une attaque contre la souveraineté et l'unité de la Syrie ainsi qu'une violation flagrante du droit international ».
L'Arabie saoudite a également condamné les actions de Tel-Aviv, les qualifiant de violations répétées des règles du droit international et de « sapant les chances de restaurer la sécurité, la stabilité et l'intégrité territoriale de la Syrie », a rapporté Al Jazeera.
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Les forces terrestres israéliennes sont entrées en territoire syrien le 9 décembre, après avoir attaqué des localités en Syrie, à la suite des événements au cours desquels l'opposition a contrôlé la ville de Damas, le gouvernement du président Bachar al-Assad s'est effondré et M. al-Assad s'est enfui en Russie.
La décision d'Israël marque la première fois que son armée entre ouvertement sur le territoire syrien depuis la guerre de 1973. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a également ordonné le contrôle d'une zone tampon sur le plateau du Golan en vertu de l'accord israélo-syrien de 1974.
Des soldats israéliens dans la zone tampon du plateau du Golan le 9 décembre.
Le gouvernement irakien a également condamné les actions d'Israël, appelant le Conseil de sécurité des Nations Unies à intervenir pour mettre fin à cette activité.
Pendant ce temps, les États-Unis ont défendu le contrôle d'Israël sur certaines zones en Syrie et s'attendent à ce qu'il s'agisse d'une mesure temporaire, comme le prétend Tel-Aviv.
Le porte-parole du département d'État américain, Matthew Miller, a expliqué lors d'une conférence de presse le 9 décembre que l'armée syrienne avait abandonné ses positions sur le plateau du Golan après la chute du régime d'Assad. Cela a créé un vide que les organisations terroristes pourraient exploiter pour menacer Israël. M. Miller a déclaré que tout pays prendrait des mesures similaires pour combler ce vide.
Matthew Miller a également souligné que Washington surveillerait la présence israélienne et dialoguerait avec ses partenaires israéliens afin de garantir que la prise de contrôle militaire de certaines zones en Syrie par Tel-Aviv ne soit pas permanente. Le 9 décembre, M. Netanyahou a déclaré que le plateau du Golan resterait israélien « pour toujours ». L'ambassadeur d'Israël auprès des Nations Unies a déclaré que le dernier déploiement de troupes était « limité et temporaire ».
Source : https://thanhnien.vn/nhieu-nuoc-trung-dong-len-an-israel-tien-quan-vao-syria-my-bao-ve-185241210085946445.htm
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