Sur ce jardin aride et abandonné, devenu une vaste zone de culture fruitière dans la commune de Luc Son (village de Vinh Ninh, commune de Luc Son, district de Luc Nam, province de Bac Giang ), Mme Dam Thi Tam (née en 1980), de l'ethnie Cao Lan, a transformé sa vie en celle d'un homme pauvre et riche. Mme Tam espère que, dans un avenir proche, les arbres fruitiers de son jardin rayonneront dans le monde entier.
Pas de courage, pas d'échappatoire à la pauvreté
Sous le soleil brûlant de juin, Mme Dam Thi Tam continue de prendre soin de son jardin avec diligence, chérissant chaque fruit, fertilisant et arrosant chaque arbre. Cette terre lui a permis de passer du statut de femme pauvre issue d'une minorité ethnique à celui de « garagiste » tirant un bon revenu de ses longanes, litchis et eucalyptus…
D'une femme pauvre d'une minorité ethnique, Mme Tam est devenue une « propriétaire d'entrepôt » avec un bon revenu provenant des longanes, des litchis, des eucalyptus...
Il y a quelques années, l'économie de sa famille, comme celle de nombreux autres foyers de Luc Nam, dépendait principalement des revenus des litchis. Mais pendant des années, les ventes de litchis ont été faibles et les prix ont continué à chuter, rendant cette économie déjà précaire encore plus précaire. Après avoir cultivé la culture toute l'année et l'avoir récoltée sans aucun profit, elle était si triste qu'elle en pleurait.
Elle pensait qu'elle ne pouvait pas dépendre des litchis, mais qu'elle devait faire en sorte que la terre rapporte de l'argent toute l'année. Elle commença à envisager de planter des litchis, des longanes, des eucalyptus, des cultures intercalaires et une rotation des cultures. Mais le problème qui la préoccupait le plus était « où est le capital ? », tandis qu'elle devait se soucier du présent et du lendemain.
Dans le pays de Luc Son, 98 % de la population est d'origine cao lan, comme elle, et elle n'a aucun moyen d'améliorer ses conditions de vie. Elle-même est une femme simple, dépendante de la terre, sans expérience de la vie, sans pensée progressiste…
Dans le pays de Luc Son, 98 % de la population appartient au groupe ethnique Cao Lan.
Après de nombreux jours de lutte, une « lumière au bout du tunnel » s'est enfin ouverte devant ses yeux : la politique capitale soutenue par l'Union des femmes de la commune pour aider les femmes à faire des affaires et à échapper à la pauvreté.
Lorsqu'elle a envisagé pour la première fois d'emprunter de l'argent, elle était très perplexe. Et si elle ne pouvait pas rembourser à l'échéance ? Qui sait, si la récolte était mauvaise, elle perdrait tout et serait endettée. Mais finalement, elle a compris que si elle ne changeait pas et n'avait pas l'audace de se lancer en affaires, elle ne sortirait jamais de la pauvreté, et encore moins de la richesse.
Entreprise de jardinage, pas seulement jardinage
En 2019, avec l'encouragement et le soutien de l'Union des femmes de la commune de Luc Son, elle a eu l'audace d'emprunter 100 millions de VND à la banque centrale pour améliorer les terres, acheter des engrais, des plants, entretenir le jardin et acquérir du matériel agricole afin de « faire fructifier la terre ». Elle a suivi avec assiduité des formations locales pour acquérir des compétences en économie agricole, qu'elle a ensuite appliquées à la culture d'eucalyptus, de litchis, de longanes, etc.
L'Union des femmes de la commune de Luc Son encourage, motive et crée toujours les conditions pour aider les membres à emprunter des capitaux pour le développement économique.
Après 5 ans de travail acharné, les jardins d’eucalyptus, de longanes et de litchis de sa famille ont généré les revenus qu’ils avaient construits.
Mme Tam a partagé : « Avant de connaître le capital social, ma famille était confrontée à de nombreuses difficultés. Ma famille ne cultivait que de l'agriculture, nous n'avions donc que peu de riz, pas assez pour manger, et encore moins pour être rassasiés. Mais après avoir obtenu un prêt pour créer une entreprise, j'ai pu m'enrichir, vivre plus confortablement et mes enfants ont été mieux pris en charge. À l'avenir, je souhaite emprunter davantage pour développer mon modèle économique. »
Mme Dam Thi Tam a également décidé de se lancer dans le jardinage, et pas seulement dans le jardinage. À l'avenir, elle continuera d'apprendre à développer une marque et une qualité pour les produits à base de longane et de litchi de sa famille. Elle poursuit toujours son rêve : que ses longanes et ses litchis puissent être exportés et atteindre le large.
Mme Nguyen Thi Hang, présidente de l'Union des femmes de la commune de Luc Son (au milieu)
Selon Mme Nguyen Thi Hang, présidente de l'Union des femmes de la commune de Luc Son, pour reverdir les terres arides et les collines, les autorités locales ont dû par le passé intensifier leur campagne de sensibilisation auprès de la population et des minorités ethniques sur l'efficacité du reboisement. Aujourd'hui, grâce à l'efficacité du reboisement, notamment grâce à l'exemple de la famille de Mme Dam Thi Tam, le mouvement de reboisement s'est largement répandu dans la commune. Le reboisement et la plantation d'arbres fruitiers sont devenus les principales activités et ont véritablement aidé les Cao Lan à sortir de la pauvreté et à s'enrichir.
Mme Nguyen Thi Hang a également déclaré que l'Union des femmes, à tous les niveaux, crée systématiquement les conditions nécessaires pour encourager les populations à emprunter des capitaux pour le développement économique. Le processus d'emprunt est également très adapté aux besoins des populations, les procédures étant simples et peu contraignantes.
La province de Bac Giang s'engage à promouvoir la production agricole biologique et l'agriculture circulaire. Cela montre que les agriculteurs de Luc Nam réussissent très bien dans cette voie de production vers des produits biologiques pour répondre à la demande croissante des marchés nationaux et internationaux.
Source : https://phunuvietnam.vn/nguoi-phu-nu-cao-lan-bien-dat-doi-thanh-tien-20240616095931012.htm
Comment (0)