Le 10 janvier, le Trésor américain a imposé des sanctions à Gazprom Neft et Surgutneftegas, deux sociétés russes d'exploration, de production et de vente de pétrole, ainsi qu'à 183 navires transportant du pétrole russe, selon Reuters. Les nouvelles sanctions visent également les réseaux de négoce de pétrole.
Il s'agit des sanctions les plus lourdes jamais imposées au secteur énergétique russe, principale source de revenus de sa campagne militaire en Ukraine, selon Daleep Singh, conseiller adjoint américain à la sécurité nationale pour l'économie internationale. Un autre responsable américain, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a déclaré aux journalistes que ces nouvelles sanctions coûteraient à la Russie des milliards de dollars par mois si elles étaient pleinement appliquées.
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Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, John Kirby, a déclaré que l'administration Biden avait choisi ce moment parce que « le marché pétrolier est fondamentalement dans une meilleure situation » et que l' économie américaine est mieux placée pour répondre à toute perturbation du marché, selon The Guardian.
Un cargo russe transportant du pétrole brut au port de Karachi au Pakistan le 28 juin 2023.
Le 10 janvier également, le gouvernement britannique a annoncé des sanctions contre Gazprom Neft et Surgutneftegas, affirmant que les bénéfices des deux entreprises facilitaient la campagne militaire russe en Ukraine, selon l'AFP. Parallèlement, les médias russes ont rapporté que Gazprom Neft avait critiqué les sanctions, les qualifiant d'« infondées » et d'« illégales ». Peu avant l'annonce officielle des sanctions, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré aux journalistes que l'administration Biden cherchait à laisser au président élu Donald Trump « le plus lourd héritage possible ».
Les États-Unis et le Royaume-Uni ont pris de nouvelles mesures dans le contexte du conflit russo-ukrainien. L'armée de l'air ukrainienne a annoncé hier avoir abattu 47 des 74 drones lancés par la Russie vers l'Ukraine dans la nuit du 10 janvier et au petit matin du 11 janvier, selon Reuters. L'armée de l'air ukrainienne a confirmé que les débris des drones abattus avaient endommagé plusieurs bâtiments et véhicules dans sept zones différentes, sans toutefois faire de victimes.
Parallèlement, le ministère russe de la Défense a annoncé hier avoir intercepté et détruit 85 drones ukrainiens dans la nuit du 10 au 11 janvier et au petit matin dans plusieurs régions de Russie, notamment dans les provinces de Voronej et de Krasnodar. Par ailleurs, le gouverneur de la région de Tambov, Evgueni Pervychov, a indiqué hier sur l'application Telegram qu'au moins trois personnes avaient été blessées par des vitres brisées lorsque les drones ont frappé deux maisons de la province.
Source : https://thanhnien.vn/my-tung-don-nang-ne-nhat-nham-vao-dau-khi-nga-185250111213751132.htm
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