Ailin Nurasheva, une militante du Kazakhstan, promeut l’éducation inclusive pour les enfants des zones rurales et aide les filles à réussir dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM).
Avec le soutien de l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU Femmes), elle a été élue membre du Conseil consultatif de la jeunesse des Nations Unies au Kazakhstan, contribuant ainsi à renforcer la voix des jeunes.
Promouvoir l'éducation inclusive pour les enfants ruraux
À 18 ans, Ailin dirige la Fondation OQU, une ONG qui offre aux enfants des zones rurales du Kazakhstan l’accès à une éducation inclusive de haute qualité.
L'organisation, en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) et soutenue par le ministère de l'Éducation de la République du Kazakhstan, vise à répondre aux besoins des étudiants, notamment en fournissant des équipements tels que des ordinateurs portables et des subventions de voyage.
Au cours de la première année du projet, 330 étudiants kazakhs ont terminé leurs études à l'OQU et 91 ont été admis dans des établissements d'enseignement supérieur prestigieux. Grâce à ces efforts, ils ont reçu un total de 3,116 millions de dollars de bourses.
En outre, Ailin a cofondé l'organisation sociale YMB, qui se concentre sur l'éducation complète en gestion économique et commerciale pour les enfants d'âge scolaire à travers le Kazakhstan.
YMB développe une plateforme web et une application pour sensibiliser les jeunes aux questions financières, économiques et commerciales, en alliant théorie et pratique. L'organisation organise également des ateliers, des conférences, des forums et des concours afin de promouvoir l'engagement et la sensibilisation dans ces domaines.
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Aider les filles à réussir dans les STEM
Ailin estime que les STEM constituent l'un des choix de carrière les plus attractifs aujourd'hui. Elle les considère non seulement comme un moyen de connecter les différents domaines, mais aussi comme une solution aux problèmes mondiaux grâce à l'application de connaissances théoriques issues de nombreuses disciplines scientifiques.
L’intérêt d’Ailin pour les STEM découle des grandes perspectives d’application des connaissances STEM à la vie.
« Je pense qu'il faut davantage d'opportunités et d'événements pour les filles, notamment des forums et des ateliers mettant en vedette des femmes exceptionnelles dans les domaines des STEM », a déclaré Ailin. « Ces modèles de réussite peuvent les inspirer et les encourager à s'impliquer et à réussir. »
Alin a également souligné la nécessité de campagnes de sensibilisation pour lutter contre les préjugés sexistes, suggérant que les établissements d’enseignement devraient introduire des programmes axés sur l’autonomisation des filles.
Elle a déclaré qu’il était également important d’avoir des représentations médiatiques positives afin que les gens puissent voir des exemples de femmes qui ont réussi et qui ont remis en question les rôles traditionnels des sexes.
Enfin, Ailin espère que les jeunes intéressés par les STEM se pousseront constamment au-delà de leur zone de confort en participant à divers concours et événements.
Selon elle, gagner n’est pas le seul objectif ; les expériences acquises grâce à ces activités peuvent élargir sa perspective et son réseau professionnel.
Selon les données de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), moins de 30 % des chercheurs dans le monde sont des femmes, et seulement 30 % des étudiantes choisissent des filières liées aux STEM dans l'enseignement supérieur. Au Kazakhstan, la proportion de femmes dans les filières STEM est de 21 à 25 %. Ce pays d'Asie centrale s'efforce d'attirer davantage de femmes dans ce domaine.
Source : ONU Femmes
Source : https://phunuvietnam.vn/moi-co-gai-deu-xung-dang-co-co-hoi-de-phat-huy-tiem-nang-trong-stem-20240910151705501.htm
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