Le personnel médical à bord de l'avion après l'incident
News.com.au a rapporté le 12 mars que le pilote du Boeing 787 Dreamliner qui a soudainement perdu de l'altitude, blessant 50 personnes, aurait informé les passagers après l'incident.
L'incident s'est produit sur le vol LA800 de LATAM Airlines en route de Sydney (Australie) à Auckland (Nouvelle-Zélande) le 11 mars.
Douze passagers ont été hospitalisés et des dizaines d'autres ont été blessés après un « incident majeur » survenu à bord. La compagnie aérienne chilienne a indiqué qu'un « problème technique » non spécifié avait provoqué de « forts mouvements » de l'avion en vol.
Les passagers qui ne portaient pas leur ceinture de sécurité ont été projetés à travers la cabine et contre le plafond, certains saignant. Des images filmées en vol montraient de nombreux passagers inquiets et s'entraidant. Certains se tenaient la tête.
Brian Jokat, passager, a déclaré à RNZ que l'avion « s'est simplement détaché » aux deux tiers du vol. « Il n'y a eu aucune turbulence, nous avons navigué sans problème tout au long du trajet », a-t-il précisé, ajoutant que l'incident s'était produit en quelques secondes seulement.
Un autre passager, deux rangées plus loin, ne portait pas sa ceinture de sécurité et a été projeté contre le plafond. Il y est resté jusqu'à sa chute, se cassant les côtes. « J'ai cru rêver. J'ai ouvert les yeux et il était face au plafond de l'avion, me regardant. On aurait dit L'Exorciste », a-t-il raconté.
Il est à noter qu'après l'atterrissage, le pilote est sorti dans la cabine passagers et M. Jokat a demandé ce qui s'était passé. Selon M. Jokat, le pilote a déclaré : « Tous mes indicateurs étaient déréglés, j'avais perdu toute capacité à piloter l'avion. »
Un avion de LATAM Airlines
Selon Reuters, la Commission d'enquête sur les accidents de transport de Nouvelle-Zélande (TAIC) a déclaré le 12 mars avoir saisi l'enregistreur de conversations du poste de pilotage et l'enregistreur de données de vol de l'avion.
L'agence a déclaré que les autorités chiliennes ont confirmé avoir ouvert une enquête sur le vol et soutenir les enquêtes de la Nouvelle-Zélande.
Un porte-parole du TAIC a déclaré que, comme l'incident s'est produit dans l'espace aérien international, l'enquête serait laissée aux autorités chiliennes.
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