L'exercice a simulé des menaces réalistes, notamment l'impact de la coopération militaire entre la Corée du Nord et la Russie, ont indiqué les chefs d'état-major interarmées (JCS) sud-coréens. Le président du JCS, l'amiral Kim Myung-soo, a également discuté de l'impact de cette coopération sur la sécurité de la péninsule coréenne avec le commandant du Commandement des forces combinées des États-Unis.
Environ 19 000 soldats sud-coréens sont déployés dans le cadre de cet exercice, qui implique une formation approfondie visant à améliorer l'interopérabilité entre les deux pays.
En particulier, des exercices sur le terrain tels que la construction d’un pont flottant sur la rivière à Yeoncheon – près de la zone démilitarisée avec la Corée du Nord – ont aidé les soldats des deux pays à améliorer l’interaction entre les équipements techniques militaires.
Des Marines inspectent du matériel avant un exercice de répulsion à Gimpo, Gyeonggi, lors d'un exercice conjoint avec l'armée américaine le 12 mars. Photo : Corps des Marines de la République de Corée
L'exercice de cette année est le premier sous la présidence américaine de Donald Trump, réélu en janvier. L'armée américaine a réaffirmé son engagement en matière de sécurité envers la Corée du Sud par une série d'exercices terrestres, maritimes, aériens, cybernétiques et spatiaux. Le Commandement stratégique de la République de Corée et le Commandement des opérations spéciales navales ont également participé pour la première fois à cet exercice conjoint.
Tout au long des exercices, la Corée du Nord a dénoncé à plusieurs reprises les exercices militaires conjoints entre les États-Unis et la Corée du Sud, les qualifiant de provocateurs. Pyongyang a également tiré plusieurs missiles balistiques à courte portée le premier jour des exercices, mais n'a pas procédé à des essais de missiles à longue portée comme les années précédentes.
Freedom Shield est l'un des deux principaux exercices militaires annuels organisés par les États-Unis et la Corée du Sud, l'autre étant Ulchi Freedom Shield en août. Les deux pays insistent sur le fait que ces exercices sont purement défensifs et ne visent aucun autre pays.
Ngoc Anh (selon Yonhap, Reuters)
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