Le troisième examen d'entrée en seconde a été organisé dans 63 localités du pays, la majorité des élèves choisissant l'anglais. Ce résultat n'est guère surprenant, car il témoigne de la volonté d'améliorer la qualité de l'enseignement des langues étrangères dans les écoles et de faire bientôt de l'anglais la deuxième langue à l'école.
Adapté aux conditions d'enseignement
Si l'on examine les examens d'entrée en seconde dans les localités ayant mis en place ce format d'examen au cours des dernières décennies, lors de la mise en œuvre du Programme d'enseignement général de 2006, la troisième matière d'examen, outre les mathématiques et la littérature, est fixe et la plupart des localités choisissent l'anglais. Rares sont les localités qui choisissent d'autres matières d'examen. D'ici l'année scolaire 2025-2026, première étape d'admission en seconde selon le Programme d'enseignement général de 2018, l'anglais continuera d'être choisi par les localités comme troisième matière d'examen.
Les statistiques montrent qu'outre l'anglais, certaines localités choisissent les langues étrangères (dont l'anglais et d'autres langues comme le chinois, le français, le russe, le coréen, le japonais, l'allemand...) comme troisième matière. Seule la province de Ha Giang choisit l'histoire et la géographie comme troisième matière. En particulier, les élèves de la province de Binh Thuan qui souhaitent se présenter à l'examen d'entrée à l'internat provincial pour les minorités ethniques, en plus des deux matières obligatoires d'histoire et de géographie, les candidats à la 10e année spécialisée et non spécialisée choisiront l'anglais comme troisième matière.
L’analyse des experts montre que choisir l’anglais comme troisième matière est également l’option la plus optimale car c’est l’une des matières dans lesquelles les parents et les étudiants investissent le plus.
Parallèlement, après l'entrée au lycée, la langue étrangère 1 restera une matière obligatoire. D'autres options seront plus difficiles à suivre si l'examen est organisé en première année conformément au programme d'enseignement général de 2018. Par exemple, les matières d'éducation civique, de technologie et d'informatique ne disposent pas de beaucoup de temps pour étudier à l'école. Si l'examen d'informatique est organisé, il sera difficile de réunir les ressources matérielles nécessaires. La matière de technologie, riche en contenu pratique, est également complexe à organiser. L'histoire, la géographie et les sciences naturelles sont des matières intégrées au secondaire, mais leur enseignement reste complexe car, dans de nombreux établissements, une même matière est encore enseignée par deux ou trois enseignants.
Mettre l'accent sur l'enseignement de l'anglais dans les écoles
Le ministère de l'Éducation et de la Formation (MOET) élabore actuellement un projet national intitulé « Introduction progressive de l'anglais comme langue seconde à l'école entre 2025 et 2035, avec une vision à l'horizon 2045 ». L'objectif général est que l'anglais soit largement et régulièrement utilisé dans la communication, les études, la recherche et le travail.
Le projet identifie également l’objectif de faire progressivement de l’anglais la deuxième langue dans les écoles, d’améliorer la maîtrise de l’anglais pour répondre aux besoins des études et du travail, et de renforcer la compétitivité des ressources humaines dans la nouvelle ère.
Le projet de loi fixe également des objectifs spécifiques pour chaque niveau d'enseignement, notamment l'éducation préscolaire, l'enseignement général, la formation continue, l'enseignement universitaire et la formation professionnelle. Les niveaux scolaires mettant en œuvre l'anglais langue seconde sont également identifiés.
Le ministère de l'Éducation et de la Formation estime que l'intégration progressive de l'anglais comme langue seconde dans les écoles présente de nombreux avantages, notamment le grand nombre d'apprenants, l'organisation de programmes conjoints d'enseignement et d'apprentissage dans les lycées et le développement de centres de langues étrangères facilitant l'accès des apprenants à l'anglais. Cependant, l'intégration progressive de l'anglais comme langue seconde dans les écoles vietnamiennes présente aujourd'hui de nombreuses difficultés, notamment les différences de conditions socio-économiques entre les localités ; de nombreux endroits restent difficiles ; l'apprentissage de l'anglais par les élèves reste très différent selon les localités.
Par conséquent, en complément de la politique générale du ministère de l'Éducation et de la Formation, chaque localité et chaque établissement scolaire a déployé des efforts proactifs pour améliorer la qualité de l'enseignement de l'anglais. Nguyen Thi Thu Ha, directrice du lycée Trung Vuong (district de Hoan Kiem, Hanoï), a déclaré que chaque matin, les élèves de 3e commencent leur révision par la « période zéro ». En fonction de la situation, les enseignants des trois matières (littérature, mathématiques et langues étrangères) organisent proactivement la « période zéro » aux jours appropriés, en veillant à ce que ce ne soit pas plus de deux périodes par semaine. Ce modèle est mis en œuvre depuis de nombreuses années, principalement pour les élèves dont les résultats scolaires sont incertains au moment de l'examen. En particulier, dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle réglementation sur les cours supplémentaires, outre l'accompagnement des élèves dans leurs révisions, les enseignants renforcent, durant cette « période zéro », l'accompagnement des élèves sur les compétences nécessaires à la passation des examens et à l'auto-apprentissage à la maison.
Source : https://daidoanket.vn/dua-tieng-anh-thanh-ngon-ngu-thu-2-trong-truong-hoc-doi-moi-tu-kiem-tra-danh-gia-10301156.html
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