Si le taux d'abandon des étudiants est supérieur à 10 %, ou si plus de 30 % du nombre total d'étudiants sont insatisfaits des enseignants, l'université risque de ne pas respecter les normes, selon le ministère de l'Éducation et de la Formation .
Dans le projet de circulaire réglementant les normes des établissements d'enseignement universitaire, sur lequel le ministère de l'Éducation et de la Formation a sollicité des avis du 23 mai au 23 juillet, le ministère a proposé 6 normes et 26 critères pour évaluer les universités.
Les six normes portent sur : l'organisation et l'administration, les enseignants, les conditions d'enseignement et d'apprentissage, le financement, les inscriptions et la formation, la recherche et l'innovation. Pour chaque norme, le ministère définit des critères spécifiques.
En particulier, le ratio étudiants/enseignant à temps plein ne doit pas dépasser 40. Le taux de satisfaction des étudiants envers les enseignants doit être supérieur à 70 %. Ce taux s'applique également aux critères relatifs aux installations, aux conditions d'apprentissage ou au processus d'apprentissage global et à l'expérience des étudiants.
Concernant les inscriptions, un établissement scolaire qualifié doit atteindre 50 % de ses effectifs. Le taux d'abandon annuel ne doit pas dépasser 10 %, et le taux d'abandon après la première année ne doit pas dépasser 15 %. De plus, le taux de diplomation doit être d'au moins 70 %, dont au moins 50 % doivent obtenir leur diplôme dans les délais.
Il s’agit de points nouveaux par rapport à la réglementation de 2015.
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Les étudiants de l'Université de technologie de Hô-Chi-Minh-Ville terminent les procédures d'admission pour septembre 2022. Photo : Thanh Tung
Un responsable du ministère de l'Éducation et de la Formation a déclaré que ces critères ont été largement utilisés dans d'autres pays et sont des critères importants pour démontrer « les progrès et la réussite des apprenants ».
Préoccupé par le fait que les critères sur le nombre d'étudiants abandonnant leurs études ou obtenant leur diplôme à temps pourraient inciter les universités à courir après les résultats, le ministère a déclaré que c'était impossible parce que les écoles étaient liées par d'autres exigences telles que la qualité des étudiants sortants, le taux de diplômés trouvant des emplois convenables, le taux d'étudiants satisfaits des conditions d'enseignement et d'apprentissage ou le processus d'apprentissage global à l'école.
Le représentant du ministère a affirmé que cette exigence vise à obliger les écoles à concevoir les meilleurs plans d'études pour les étudiants, à les soutenir et à les conseiller dans tous les aspects.
« Le taux élevé d'abandon scolaire est un gaspillage de temps et d'argent pour la société et les apprenants. Le fait que les étudiants doivent prolonger leur temps d'étude nuit à la qualité de la formation, car l'échelle de formation de l'école augmente, ce qui ne garantit pas la qualité de l'enseignement, des enseignants aux salles de classe », a-t-il déclaré.
Le ministère de l'Éducation et de la Formation recueillera des commentaires sur le projet de normes pour les établissements d'enseignement supérieur jusqu'au 23 juillet. Selon le ministère, cela constitue la base de la planification et de l'organisation du réseau universitaire national, du suivi de l'assurance qualité ainsi que de l'octroi de licences pour ouvrir des filières ou de l'approbation des objectifs d'inscription des écoles.
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