Apparaissant dans l'épisode 374 de l'émission Belle-mère et Belle-fille , la famille de Mme Pham Thi Dam, M. Thach Luc et son épouse Mme Truc (province de Ba Ria Vung Tau) ont apporté une histoire touchante.
Cadette de quatre enfants, Truc est née garçon. Quelques années après son mariage avec Thach, elle a pu bénéficier d'une opération de réassignation sexuelle.
Cependant, dès le début de sa rencontre, toute sa famille s'est opposée à elle. Elle a dit : « En fait, je ne vous en veux pas. Si j'étais à votre place, je ferais probablement la même chose. Je m'apitoie simplement sur mon sort, car je suis née différemment des autres femmes normales. »
Au début, Mme Truc n'a pas été acceptée par la famille de M. Thach Luc. Elle s'est rendue chez lui, mais n'a pas osé entrer.
Mme Truc admet être douée pour gagner de l'argent, mais paresseuse pour les tâches ménagères. Cependant, pour convaincre la famille de son mari, chaque fois qu'elle retourne dans sa ville natale, elle se dépêche de tout faire, de la vaisselle au nettoyage des toilettes. Son désir d'apprendre lui gagne peu à peu la sympathie des membres de la famille de son mari, en particulier de sa belle-mère, qui, plus tard, éprouvera un profond amour pour sa belle-fille.
Elle se souvient d'un souvenir avec sa belle-mère qui lui met encore les larmes aux yeux. « À l'époque, nous n'étions pas encore mariés. Après la reprise du salon de coiffure, nous avons dû louer un nouveau salon pour travailler. Je me souviens que le loyer était de 3,5 millions par mois. Ma mère me donnait 10 millions pour le payer. À l'époque, nous étions très pauvres ; une fois le loyer payé, nous n'avions plus d'argent pour acheter quoi que ce soit. Nous devions même verser de l'eau dans les bouteilles de shampoing pour les rendre plus belles. »
À ce moment-là, ma belle-mère m'a demandé. Je lui ai dit que nous n'avions pas d'argent pour nous occuper. En entendant cela, ma mère m'a pris à part, m'a donné deux taels d'or et m'a dit : « Ramène-les chez toi et vends-les pour avoir de l'argent pour acheter des choses. » Je n'ai pas osé les accepter de ma mère. Elle m'a dit : « Prends-les, considère ça comme un prêt et rembourse-les quand tu auras assez d'argent. »
Mme Truc a confié, les larmes aux yeux : « Je n'aurais jamais cru rencontrer une si bonne belle-mère de ma vie. Nous étions mariés depuis un an lorsque ma mère est tombée malade et est décédée. »
La belle-fille a déclaré que sa belle-mère était une personne qu'elle aimait et respectait toujours. Même lorsque son mari et elle étaient en conflit et ne vivaient pas ensemble, elle contactait et rencontrait régulièrement sa belle-mère.
Parlant de sa relation avec son gendre, Mme Pham Thi Dam, 53 ans, a déclaré que son gendre était très obéissant, qu'il aimait sa femme et ses enfants et qu'il prenait soin d'elle. Cependant, pour en arriver là aujourd'hui, M. Luc et Mme Truc ont eux aussi traversé des hauts et des bas au cours de leurs 13 années de vie commune.
M. Luc a avoué qu'il buvait jour et nuit et qu'il était souvent réprimandé par Mme Truc. Ils avaient de nombreux conflits. Un jour, ils se sont disputés, « une dispute très violente », a raconté M. Luc.
Au matin, à la fois triste et honteux de la famille de sa femme, il quitta la maison et retourna chez sa mère pendant quelques mois. Après cela, il partit en mer pendant une année entière.
Pendant ce temps, Mme Truc était en colère contre lui et a bloqué tous les canaux de communication. Elle a néanmoins affirmé à la famille de son mari qu'elle était prête à l'accueillir à nouveau s'il se repentait.
Après une période de travail en mer, M. Luc a pris conscience de beaucoup de choses. Il a reconnu ses erreurs et est revenu s'excuser auprès de sa femme et de sa belle-mère. Elles lui ont toutes deux pardonné et le couple vit en harmonie depuis.
« Depuis son retour, il a beaucoup changé : il est plus enthousiaste au travail, il aime sa femme et ses enfants », a commenté Mme Truc. Aujourd'hui, en y réfléchissant, elle se souvient aussi de ce que sa belle-mère lui avait dit avant son décès. « Ma mère m'a dit qu'en cas de conflit, il fallait attendre que mon mari soit sobre et dire ce qu'il avait à dire. Elle m'a dit que ce n'est que si je parlais qu'il m'écouterait. Elle me fait donc entièrement confiance et espère que nous nous entendrons et travaillerons ensemble. »
Auparavant, M. Luc était ivre toute la journée, ce qui provoquait de fréquents conflits au sein du couple.
Aujourd'hui, après avoir surmonté de nombreuses difficultés, le couple est propriétaire d'un restaurant à Vung Tau, avec un emploi très prenant. Cependant, la situation économique de la famille a considérablement évolué. Ils disposent désormais de moyens financiers suffisants pour subvenir aux besoins de Mme Dam. À plusieurs reprises, Truc et son mari ont persuadé leur mère d'arrêter de vendre pour avoir le temps de prendre soin de sa santé et de se reposer pendant ses vieux jours. Mais Mme Dam a refusé.
Elle a expliqué qu'elle vendait du poisson séché chez elle depuis de nombreuses années, qu'elle avait de nombreuses connaissances et qu'elle gagnait plusieurs centaines de milliers de dongs par jour. Ce serait dommage d'arrêter maintenant. « Je suis encore en bonne santé et je peux encore travailler. À vous voir travailler si dur, je ne peux plus rester les bras croisés. Quand je serai faible et que je ne pourrai pas travailler, je compterai sur vous », a déclaré Mme Dam.
Truc et son mari lui reprochaient également d'être très frugale – refusant de manger sainement ou de voyager , malgré leurs nombreuses supplications. Elle a promis de changer d'avis. « Quant à arrêter de vendre, je ne le promets pas. »
À la fin du programme, elle a exprimé son souhait que ses enfants vivent en harmonie et que son gendre « boive moins » pour prendre soin de sa femme et de ses enfants. Devant sa femme et sa belle-mère, Luc a promis de le faire.
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